GO\u00c9LANDS<\/strong><\/h2>\n\n\n\nLe Go\u00e9land de Hemprich<\/span><\/strong> (Larus hemprichi) est originaire de la mer Rouge, du golfe d’Aden, du golfe d’Oman, du golfe Persique et son aire de r\u00e9partition s’\u00e9tend jusqu’au Pakistan. Il est \u00e9galement originaire de la c\u00f4te est de l’Afrique jusqu’au sud de la Tanzanie et du Mozambique. Il est plut\u00f4t rare en Inde, au Sri Lanka, aux Maldives, en Jordanie, au Liban, en Isra\u00ebl et \u00e0 Bahre\u00efn. C’est un oiseau c\u00f4tier, allant rarement plus loin en mer qu’\u00e0 environ 10 km au-del\u00e0 des r\u00e9cifs c\u00f4tiers, bien qu’il ait parfois \u00e9t\u00e9 vu \u00e0 140 km de la terre. Il fr\u00e9quente les ports et les rades, la c\u00f4te, les \u00eeles c\u00f4ti\u00e8res et la zone intertidale. Il se d\u00e9place rarement \u00e0 l’int\u00e9rieur des terres ou visite des sites d’eau douce. Il est nomade ou partiellement migrateur et de nombreuses populations se d\u00e9placent vers le sud apr\u00e8s la reproduction, bien que les populations de la mer Rouge semblent \u00eatre relativement s\u00e9dentaires.<\/p>\n\n\n\nSon nom comm\u00e9more le naturaliste allemand Wilhelm Hemprich d\u00e9c\u00e9d\u00e9 en 1825 lors d’une exp\u00e9dition scientifique en \u00c9gypte et au Moyen-Orient avec son ami Christian Gottfried Ehrenberg.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est un pr\u00e9dateur et un charognard. Il se nourrit de poissons rejet\u00e9s et d’abats de poisson, d’autres petits poissons qu’il attrape lui-m\u00eame, de crevettes, de jeunes tortues et des \u0153ufs et poussins d’autres oiseaux marins.<\/p>\n\n\n\n
La reproduction a lieu pendant l’\u00e9t\u00e9. Il niche g\u00e9n\u00e9ralement en petites colonies sur les \u00eeles coralliennes c\u00f4ti\u00e8res, en particulier les \u00eeles ext\u00e9rieures prot\u00e9g\u00e9es par des r\u00e9cifs avec des roches, du sable et une v\u00e9g\u00e9tation clairsem\u00e9e. Les nids sont parfois solitaires, en particulier en Afrique, ou peuvent \u00eatre dispers\u00e9s parmi les nids d’autres oiseaux marins coloniaux. Le nid peut consister en une \u00e9raflure nue dans le corail dans une position expos\u00e9e ou peut \u00eatre prot\u00e9g\u00e9 par un surplomb de corail ou abrit\u00e9 sous une mangrove \u00e0 croissance basse ou un buisson d’algues.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Go\u00e9land Cendr\u00e9<\/span><\/strong>, Larus canus est un go\u00e9land de taille moyenne qui se reproduit dans le nord-ouest de l’Am\u00e9rique du Nord, en Europe et en Asie. Il migre plus au sud en hiver.<\/p>\n\n\n\nIl comprend trois populations, parfois consid\u00e9r\u00e9es comme des esp\u00e8ces distinctes : Larus canus canus, le Go\u00e9land cendr\u00e9, d’Eurasie occidentale ; L. c. kamschatschensis, le \u00ab\u00a0Kamchatka Gull\u00a0\u00bb, de l’Eurasie orientale; et L. c. brachyrhynchus, le \u00ab Go\u00e9land \u00e0 bec court \u00bb, qui niche en Alaska et dans l’ouest du Canada. La race europ\u00e9enne est un rare visiteur hivernal sur la c\u00f4te est du Canada et un vagabond dans le nord-est des \u00c9tats-Unis.<\/p>\n\n\n\n
Cette esp\u00e8ce se reproduit en colonie pr\u00e8s de l’eau ou dans les marais, faisant un nid tapiss\u00e9 au sol ou dans un arbre. Avec une longueur de 43 cm et une envergure de 120 cm, il est consid\u00e9rablement plus petit que le Go\u00e9land Argent\u00e9. Il n’est que l\u00e9g\u00e8rement plus petit que le Go\u00e9land \u00e0 Bec Cercl\u00e9, mais son bec est plus court, plus effil\u00e9 et d’une teinte jaune plus verd\u00e2tre, en plus d’\u00eatre non marqu\u00e9 pendant la saison de reproduction.<\/p>\n\n\n\n
Les adultes sont gris dessus et blancs dessous. Leurs pattes sont verd\u00e2tres. Ils ont des extr\u00e9mit\u00e9s d’ailes noires avec de grands \u00ab\u00a0miroirs\u00a0\u00bb blancs, en particulier chez les oiseaux am\u00e9ricains. Les jeunes oiseaux ont les parties sup\u00e9rieures \u00e9cailleuses brun noir et un motif d’aile soign\u00e9. Ils mettent trois ans pour arriver \u00e0 maturit\u00e9. L’appel est un cri de \u00abrire\u00bb aigu.<\/p>\n\n\n\n
Ce sont des omnivores comme la plupart des go\u00e9lands Larus, et ils se nourrissent tout en cherchant de petites proies appropri\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Go\u00e9land Pontique<\/span><\/strong> (Larus cachinnans) est un oiseau marin (59\u201367 cm, 680\u20131330 g) avec un long bec mince, accentu\u00e9 par le front inclin\u00e9.<\/p>\n\n\n\nLes pattes, les ailes et le cou sont plus longs que ceux du Go\u00e9land argent\u00e9 et du Go\u00e9land leucoph\u00e9e. L’\u0153il est petit et souvent fonc\u00e9, les pattes varient du rose p\u00e2le au jaune p\u00e2le. Le dos et les ailes sont d’un gris l\u00e9g\u00e8rement plus fonc\u00e9 que le go\u00e9land argent\u00e9, mais l\u00e9g\u00e8rement plus p\u00e2le que le go\u00e9land leucoph\u00e9e. La plume primaire la plus externe a une grande pointe blanche et une langue blanche qui remonte le long de la toile interne.<\/p>\n\n\n\n
Les oiseaux du premier hiver ont une t\u00eate p\u00e2le avec des stries sombres \u00e0 l’arri\u00e8re du cou. Les parties inf\u00e9rieures sont p\u00e2les et le dos est gris\u00e2tre. Les couvertures alaires sup\u00e9rieures et m\u00e9dianes ont des extr\u00e9mit\u00e9s blanch\u00e2tres formant deux lignes p\u00e2les sur l’aile.<\/p>\n\n\n\n
Il se reproduit autour des mers Noire et Caspienne, s’\u00e9tendant vers l’est \u00e0 travers l’Asie centrale jusqu’au nord-ouest de la Chine.<\/p>\n\n\n\n
En Europe, il s’est propag\u00e9 au nord et \u00e0 l’ouest et se reproduit maintenant en Pologne et en Allemagne de l’Est. Certains oiseaux migrent vers le sud jusqu’\u00e0 la mer Rouge et le golfe Persique tandis que d’autres se dispersent en Europe occidentale, dans des pays comme la Su\u00e8de, la Norv\u00e8ge et le Danemark.<\/p>\n\n\n\n
De petits nombres sont maintenant observ\u00e9s r\u00e9guli\u00e8rement en Grande-Bretagne, en particulier dans le sud-est de l’Angleterre, l’East Anglia et les Midlands.<\/p>\n\n\n\n
Il niche g\u00e9n\u00e9ralement sur un sol plat et bas au bord de l’eau, contrairement au Go\u00e9land leucoph\u00e9e qui niche principalement sur les falaises dans les zones o\u00f9 les deux se chevauchent. La saison de reproduction commence d\u00e9but avril. Deux ou trois \u0153ufs sont pondus et incub\u00e9s pendant 27 \u00e0 31 jours.<\/p>\n\n\n\n
Ce sont des charognards et des pr\u00e9dateurs avec une alimentation tr\u00e8s vari\u00e9e. Pendant la saison de reproduction, ils mangent souvent des rongeurs tels que des \u00e9cureuils terrestres, volant \u00e0 une certaine distance dans les steppes pour les trouver.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Go\u00e9land de Sib\u00e9rie<\/span><\/strong>, Larus heuglini, est un oiseau marin du genre Larus. Il est \u00e9troitement li\u00e9 au Go\u00e9land Brun, Larus fuscus, et en est souvent class\u00e9 comme une sous-esp\u00e8ce. Il a \u00e9galement \u00e9t\u00e9 inclus dans la taxonomie du Go\u00e9land argent\u00e9, Larus argentatus.<\/p>\n\n\n\nC\u2019est un grand go\u00e9land avec une t\u00eate arrondie, un bec fort et de longues pattes et ailes. Le dos et les ailes sont gris fonc\u00e9, de teinte variable mais souvent similaires \u00e0 l\u2019esp\u00e8ce graelsii du Go\u00e9land Brun. En hiver, la t\u00eate n’est que l\u00e9g\u00e8rement stri\u00e9e de brun, mais il y a des stries plus importantes sur l’arri\u00e8re du cou. Les pattes sont g\u00e9n\u00e9ralement jaunes mais peuvent \u00eatre roses. La mue du Go\u00e9land de Sib\u00e9rie a lieu plus tard que chez la plupart de leurs parents, de sorte que les oiseaux ont toujours la t\u00eate non stri\u00e9e et les primaires us\u00e9es (plumes des ailes les plus longues) en septembre et octobre. Les plumes primaires peuvent ne pas \u00eatre compl\u00e8tement d\u00e9velopp\u00e9es avant f\u00e9vrier ou mars, lorsque la t\u00eate est encore stri\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n
Il se reproduit dans la toundra du nord de la Russie, de la p\u00e9ninsule de Kola \u00e0 l’est jusqu’\u00e0 la p\u00e9ninsule de Taymyr. Il est r\u00e9guli\u00e8rement signal\u00e9 en Finlande et peut s’y reproduire. Il migre vers le sud pour hiverner dans le sud-ouest, l’Asie du Sud et de l’Est et l’Afrique de l’Est. Un petit nombre est observ\u00e9 en Asie du Sud-Est, il a \u00e9t\u00e9 signal\u00e9 en Afrique du Sud et il peut se produire comme vagabond en Europe occidentale.<\/p>\n\n\n\n
Il se nourrit principalement de mollusques, de vers et de crustac\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Go\u00e9land Railleur<\/span><\/strong>, Chroicocephalus genei, est un petit go\u00e9land qui se reproduit tr\u00e8s localement autour de la M\u00e9diterran\u00e9e et du nord-ouest de l’oc\u00e9an Indien (par exemple au Pakistan) sur les \u00eeles et les lagunes c\u00f4ti\u00e8res. Le nom scientifique de cet oiseau comm\u00e9more le naturaliste italien Giuseppe Gen\u00e9.<\/p>\n\n\n\nLa plupart de la population est quelque peu migratrice, hivernant plus au sud vers l’Afrique du Nord et l’Inde, et quelques oiseaux ont err\u00e9 vers l’Europe occidentale sont r\u00e9sidents.<\/p>\n\n\n\n
Ce go\u00e9land rare se reproduit en colonies, niche au sol et pond jusqu’\u00e0 trois \u0153ufs. Comme la plupart des go\u00e9lands, il est gr\u00e9gaire en hiver, aussi bien pour se nourrir que pour se percher le soir. Ce n’est pas une esp\u00e8ce p\u00e9lagique, et on l’observe rarement en mer loin des c\u00f4tes.<\/p>\n\n\n\n
Cette esp\u00e8ce est l\u00e9g\u00e8rement plus grande que la Mouette Rieuse, \u00e0 laquelle elle ressemble. Il n’a pas de capuche noire. La t\u00eate et le bec rouge fonc\u00e9 ont une apparence allong\u00e9e et effil\u00e9e, et cet oiseau semble \u00e9galement avoir un long cou. Les pattes sont rouge fonc\u00e9 et l’iris est jaune. En \u00e9t\u00e9, la poitrine a une coloration rose.<\/p>\n\n\n\n
Il met deux ans pour atteindre sa maturit\u00e9. Les oiseaux de premi\u00e8re ann\u00e9e ont une bande de queue terminale noire et des zones sombres sur les ailes.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est l’une des esp\u00e8ces auxquelles s’applique l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA).<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Go\u00e9land Ichthya\u00e8te<\/span><\/strong> (Ichthyaetus ichthyaetus) est un tr\u00e8s gros go\u00e9land, qui est la troisi\u00e8me plus grande esp\u00e8ce de go\u00e9land au monde, apr\u00e8s le go\u00e9land marin et le go\u00e9land bourgmestre. C\u2019est une esp\u00e8ce commune sur les c\u00f4tes du Kerala. Il mesure 55-72 cm et a une envergure de 142 \u00e0 170 cm. L\u2019adulte a les ailes et le dos gris, avec des \u00ab miroirs \u00bb blancs bien visibles au bout des ailes. Les pattes sont jaunes et le bec est rouge. Dans tous les autres plumages, un masque sombre \u00e0 travers l’\u0153il indique les vestiges du capuchon. Les jeunes obtiennent des parties sup\u00e9rieures largement grises assez rapidement, mais ils mettent quatre ans pour atteindre la maturit\u00e9.<\/p>\n\n\n\nIl se nourrit principalement de poissons (en particulier de poissons morts), de crustac\u00e9s, d’insectes et de petits mammif\u00e8res, prenant moins souvent des oiseaux et leurs \u0153ufs, des reptiles et des graines.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nMOUETTES<\/strong><\/h2>\n\n\n\nDeux esp\u00e8ces dominent la sc\u00e8ne en Inde: la Mouette du Tibet, de la taille d’un pigeon et la Mouette Rieuse l\u00e9g\u00e8rement plus petite. En hiver, les t\u00eates des deux esp\u00e8ces, brunes pour la premi\u00e8re et noire pour la deuxi\u00e8me, deviennent blanches. La t\u00eate brune peut \u00eatre identifi\u00e9e par les taches blanches \u00e9clatantes sur ses ailes \u00e0 pointe noire, et la t\u00eate noire par la bordure blanche le long du bord avant de ses ailes. Les deux sont par ailleurs gris perle et ont curieusement des expressions de dauphin sur le visage, des becs rouges et des pieds palm\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n
La Mouette du Tibet<\/span><\/strong> (Chroicocephalus brunnicephalus) est une petite mouette asiatique que l’on observe fr\u00e9quemment dans les colonies bruyantes. Elle se reproduit dans les hauts plateaux d’Asie centrale du Turkm\u00e9nistan \u00e0 la Mongolie.<\/p>\n\n\n\nCet oiseau migrateur hiverne sur les c\u00f4tes et les grands lacs int\u00e9rieurs du sud de l’Asie tropicale. Elle se reproduit en colonies dans les grandes roseli\u00e8res ou les marais, ou sur les \u00eeles des lacs, nichant au sol. On la voit rarement en mer loin des c\u00f4tes.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est un chargnard ou capture des invert\u00e9br\u00e9s dans les champs labour\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n
L’adulte d’\u00e9t\u00e9 a la t\u00eate brun p\u00e2le, plus claire que celle de la t\u00eate noire, le corps gris p\u00e2le et le bec et les pattes rouges. Les extr\u00e9mit\u00e9s noires des r\u00e9miges primaires ont des \u00ab\u00a0miroirs\u00a0\u00bb blancs bien visibles. Le dessous des ailes est gris avec des r\u00e9miges noires. La capuche brune se perd en hiver, ne laissant que des stries verticales sombres.<\/p>\n\n\n\n
Cet oiseau met deux ans pour atteindre sa maturit\u00e9. Les oiseaux de premi\u00e8re ann\u00e9e ont une bande caudale terminale noire, des zones plus sombres sur les ailes et, en \u00e9t\u00e9, un capuchon moins homog\u00e8ne.<\/p>\n\n\n\n
Elle est l\u00e9g\u00e8rement plus grosse que la Mouette Rieuse.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Mouette Rieuse<\/span><\/strong> (Chroicocephalus ridibundus) est une petite mouette qui se reproduit dans une grande partie de l’Europe et de l’Asie, ainsi que sur la c\u00f4te est du Canada.<\/p>\n\n\n\nLa plupart de la population est migratrice, hivernant plus au sud, mais certains oiseaux des r\u00e9gions les plus douces de l’ouest de l’Europe y sont r\u00e9sidents. Certains oiseaux passeront \u00e9galement l’hiver dans le nord-est des \u00c9tats-Unis.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est l’oiseau de la pr\u00e9fecture de Tokyo et le syst\u00e8me de transport en commun Yurikamome porte son nom.<\/p>\n\n\n\n
Cette mouette mesure 38-44 cm de long avec une envergure de 94-105 cm. Elle se reproduit en colonies dans les grandes roseli\u00e8res ou les marais, ou sur les \u00eeles des lacs, nichant au sol. Comme la plupart des mouettes, elle est tr\u00e8s gr\u00e9gaire en hiver, \u00e0 la fois lorsqu’elle se nourrit ou dans les nichoirs. Ce n’est pas une esp\u00e8ce p\u00e9lagique, et on l’observe rarement en mer loin des c\u00f4tes.<\/p>\n\n\n\n
La mouette rieuse est un mangeur audacieux et opportuniste et se nourrit dans les villes ou capture les invert\u00e9br\u00e9s dans les champs labour\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n
En vol, le bord d’attaque blanc de l’aile est une bonne indication. L’adulte d’\u00e9t\u00e9 a la t\u00eate brun chocolat (pas noire, malgr\u00e9 son nom), le corps gris p\u00e2le, les pointes noires des plumes des ailes primaires et le bec et les pattes rouges. La capuche se perd en hiver, ne laissant que des stries verticales sombres.<\/p>\n\n\n\n
Cette esp\u00e8ce met deux ans pour atteindre la maturit\u00e9. Les oiseaux de premi\u00e8re ann\u00e9e ont une bande caudale terminale noire, des zones plus sombres sur les ailes et, en \u00e9t\u00e9, un capuchon sombre moins d\u00e9velopp\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
C’est une esp\u00e8ce bruyante, surtout dans les colonies, avec un cri familier \u00ab\u00a0kree-ar\u00a0\u00bb.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nSTERNES<\/strong><\/h2>\n\n\n\nLa Sterne Hansel<\/span><\/strong>, Gelochelidon nilotica, est un oiseau marin de la famille des sternes Sternidae. Elle \u00e9tait autrefois regroup\u00e9 dans le genre Sterna mais est maintenant plac\u00e9 seul dans le genre Gelochelidon.<\/p>\n\n\n\nElle se reproduit dans les r\u00e9gions plus chaudes du monde en Europe m\u00e9ridionale (et une tr\u00e8s petite population isol\u00e9e dans le nord de l’Allemagne et du Danemark), en Asie temp\u00e9r\u00e9e et orientale, sur les deux c\u00f4tes de l’Am\u00e9rique du Nord, \u00e0 l’est de l’Am\u00e9rique du Sud et en Australie. Toutes les formes montrent une dispersion post-nuptiale, mais les reproducteurs du nord sont les plus migrateurs, hivernant au sud vers l’Afrique, les Cara\u00efbes et le nord de l’Am\u00e9rique du Sud, l’Asie du Sud et la Nouvelle-Z\u00e9lande.<\/p>\n\n\n\n
C’est une sterne assez grande (38 cm) et puissante, de taille et d’apparence g\u00e9n\u00e9rale similaires \u00e0 une Sterne Caugek, mais son bec court et \u00e9pais semblable \u00e0 celui d\u2019une mouette, ses ailes larges, ses longues pattes et son corps robuste sont caract\u00e9ristiques. L’adulte d’\u00e9t\u00e9 a les parties sup\u00e9rieures grises, les parties inf\u00e9rieures blanches, une calotte noire, un bec noir robuste et des pattes noires. L’appel est un ker-wik caract\u00e9ristique.<\/p>\n\n\n\n
En hiver, la calote dispara\u00eet et une tache sombre \u00e0 travers l’\u0153il comme une sterne de Forster ou une mouette m\u00e9diterran\u00e9enne la remplace. Les jeunes ont un masque plus p\u00e2le, mais ressemblent par ailleurs beaucoup aux adultes hivernaux.<\/p>\n\n\n\n
Les jeunes Sternes Caugek ont un bec court et sont souvent confondues avec la Sterne Hansel o\u00f9 cette derni\u00e8re esp\u00e8ce est rare, comme les c\u00f4tes de la mer du Nord.<\/p>\n\n\n\n
Elle a un certain nombre de sous-esp\u00e8ces g\u00e9ographiques, diff\u00e9rant principalement par la taille et les d\u00e9tails mineurs du plumage.<\/p>\n\n\n\n
Cette esp\u00e8ce se reproduit en colonies sur les lacs, les marais et les c\u00f4tes. Elle niche dans une \u00e9raflure du sol et pond de deux \u00e0 cinq \u0153ufs.<\/p>\n\n\n\n
Il s’agit d’une sterne quelque peu atypique, en apparence semblable \u00e0 une sterne sterna, mais avec des habitudes alimentaires plus semblables \u00e0 celles de la sterne des marais Chlidonias, de la Guifette Noire et de la Guiffette Leucopt\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n
Elle ne plonge normalement pas \u00e0 la recherche de poissons comme les autres sternes blanches, mais se nourrit d’insectes pris en vol, et chasse aussi souvent dans des champs humides, pour capturer des amphibiens et de petits mammif\u00e8res, ainsi que de petits oiseaux.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est l’une des esp\u00e8ces auxquelles s’applique l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA).<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne Caspienne<\/span><\/strong> (Hydroprogne caspia) est la plus grande des sternes, mesurant entre 48 et 56 cm, queue comprise. Elle a une envergure de 127 \u00e0 140 cm et p\u00e8se 574 \u00e0 782 g.<\/p>\n\n\n\nLes adultes en plumage nuptial (plumes d’\u00e9t\u00e9) ont un long bec rouge-orange avec une pointe noire et des pattes noires.<\/p>\n\n\n\n
En plumage d’hiver, la calotte noire est toujours pr\u00e9sente, mais il y a quelques stries blanches sur le front.<\/p>\n\n\n\n
La t\u00eate est blanche \u00e0 l’exception de la calotte noire (\u00e9ventuellement stri\u00e9e) et du cou, du ventre et de la queue blancs. Le dessus des ailes et le dos sont gris p\u00e2le. Les ailes ci-dessous sont p\u00e2les avec des plumes primaires (de vol) fonc\u00e9es. En vol, la queue de la Sterne caspienne semble moins fourchue que celle des autres sternes.<\/p>\n\n\n\n
Elle est naturellement pr\u00e9sente dans les grands lacs et les c\u00f4tes oc\u00e9aniques d’Am\u00e9rique du Nord (y compris les Grands Lacs) et localement en Europe (principalement autour de la mer Baltique et de la mer Noire), en Asie, en Afrique et en Australasie (Australie et Nouvelle-Z\u00e9lande).<\/p>\n\n\n\n
Celles trouv\u00e9es en Am\u00e9rique du Nord migrent vers le sud vers les Antilles et l’Am\u00e9rique du Sud la plus septentrionale pour l’hiver. Les oiseaux europ\u00e9ens et asiatiques migrent vers les zones tropicales. Celles trouv\u00e9s en Afrique et en Australasie sont pour la plupart des oiseaux r\u00e9sidents (non migrateurs).<\/p>\n\n\n\n
Son alimentation de base se compose de poisson, mais elle consomme aussi occasionnellement de gros insectes, ainsi que des \u0153ufs et des poussins d’autres oiseaux.<\/p>\n\n\n\n
Lorsqu’elle cherche de la nourriture, elle peut planer au-dessus de l’eau, puis y plonger pour attraper la proie.<\/p>\n\n\n\n
L’appel est un croassement fort semblable \u00e0 celui d’un h\u00e9ron.<\/p>\n\n\n\n
Elle se reproduit au printemps et en \u00e9t\u00e9. Elle niche en colonies, parfois en m\u00e9lange avec d’autres esp\u00e8ces de sternes et de go\u00e9lands. Le nid est plac\u00e9 sur le sol parmi le gravier et le sable, ou parfois sur la v\u00e9g\u00e9tation. Le nid moyen se compose d’un \u00e0 trois \u0153ufs vert bleu p\u00e2le, avec des taches brunes \u00e9paisses. Les \u0153ufs sont incub\u00e9s pendant 26 \u00e0 28 jours. Les poussins ont un plumage qui va du cr\u00e8me p\u00e2le au gris-brun. Les jeunes prennent leur envol vers l’\u00e2ge de 35 \u00e0 45 jours.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne Voyageuse<\/span><\/strong> (Thalasseus bengalensis) est un oiseau marin de la famille des sternes Sternidae qui se reproduit dans les r\u00e9gions c\u00f4ti\u00e8res subtropicales du monde, principalement de la mer Rouge \u00e0 travers l’oc\u00e9an Indien jusqu’au Pacifique occidental et en Australie, avec une population importante sur la c\u00f4te sud de la M\u00e9diterran\u00e9e sur les \u00eeles au large de la c\u00f4te libyenne. Les oiseaux australiens sont probablement s\u00e9dentaires, mais d’autres populations sont migratrices, hivernant vers le sud jusqu’en Afrique du Sud.<\/p>\n\n\n\nCette esp\u00e8ce se reproduit en colonies denses sur les c\u00f4tes et les \u00eeles.<\/p>\n\n\n\n
Il s’agit d’une sterne de taille moyenne \u00e0 grande (35-37 cm), tr\u00e8s similaire en taille et en apparence g\u00e9n\u00e9rale \u00e0 ses trois parents tr\u00e8s proches la Sterne Caugek, la Sterne \u00c9l\u00e9gante et la Sterne d\u2019Orient. L’adulte d’\u00e9t\u00e9 a une calotte noire, des pattes noires et un long bec orange pointu. Le dessus des ailes, le croupion et les rectrices centrales sont gris et les parties inf\u00e9rieures blanches. Les r\u00e9miges primaires s’assombrissent pendant l’\u00e9t\u00e9. En hiver, le front devient blanc.<\/p>\n\n\n\n
Le croupion gris est une caract\u00e9ristique d’identification de vol utile qui le distingue des esp\u00e8ces apparent\u00e9es. La Sterne \u00c9l\u00e9gante se distingue \u00e9galement par un bec l\u00e9g\u00e8rement plus long et plus mince, tandis que la Sterne d\u2019Orient diff\u00e8re par une pointe noire du bec et la Sterne Caugek par un bec noir avec une pointe jaune.<\/p>\n\n\n\n
Les jeunes ressemblent \u00e0 des Sternes Caugek du m\u00eame \u00e2ge, mais avec un bec jaune-orange et un ensemble plus p\u00e2le, avec seulement de faibles croissants fonc\u00e9s sur les plumes du manteau.<\/p>\n\n\n\n
Il y a deux autres sternes \u00e0 bec orange dans l’aire de r\u00e9partition de cette esp\u00e8ce, la Sterne Royale et la Sterne Hupp\u00e9e. Les deux sont beaucoup plus grosses ; La Sterne Royale a \u00e9galement un croupion et une queue blancs, tandis que la Sterne Hupp\u00e9e (qui partage le croupion gris) est globalement plus fonc\u00e9 au-dessus et a un bec plus jaune.<\/p>\n\n\n\n
Elle niche sur une \u00e9raflure du sol et pond un \u00e0 deux (rarement trois) \u0153ufs. Le comportement de nidification est tr\u00e8s similaire \u00e0 celui de la Sterne Caugek, avec une parade contre les pr\u00e9dateurs en nichant dans des colonies tr\u00e8s denses, et aussi en nichant \u00e0 la fin de l’\u00e9t\u00e9 lorsque les Go\u00e9lands leucoph\u00e9es ont fini de se reproduire et ont quitt\u00e9 le territoire.<\/p>\n\n\n\n
Comme toutes les sternes Thalasseus, elle se nourrit en plongeant \u00e0 la recherche de poissons, g\u00e9n\u00e9ralement dans des environnements salins. Elle plonge g\u00e9n\u00e9ralement directement, et non en \u00ab vol stationnaire \u00e0 gradins \u00bb privil\u00e9gi\u00e9 par la Sterne Arctique.<\/p>\n\n\n\n
L’offrande de poisson par le m\u00e2le \u00e0 la femelle fait partie de la parade nuptiale.<\/p>\n\n\n\n
L’appel est un bruit de grincement fort comme la Sterne caugek.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est l’une des esp\u00e8ces auxquelles s’applique l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA).<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne Caugek<\/span><\/strong> (Thalasseus sandvicensis) a \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9e d’apr\u00e8s le terme \u00ab caugek \u00bb, une r\u00e9f\u00e9rence au cri de cet oiseau ; sandvicensis est le nom latinis\u00e9 d’une ville du Kent, Sandwich, l’endroit o\u00f9 elles ont \u00e9t\u00e9 identifi\u00e9es pour la premi\u00e8re fois. Elle est aussi commun\u00e9ment appel\u00e9e plovre criard, privaret (ou puveret), tavernot.<\/p>\n\n\n\nDans son aire de r\u00e9partition naturelle, elle est facilement identifiable par son bec noir \u00e0 pointe jaune et sa cr\u00eate hirsute.<\/p>\n\n\n\n
Elle est \u00e9troitement li\u00e9e \u00e0 la Sterne Naine, \u00e0 la Sterne d\u2019Orient et \u00e0 la Sterne \u00c9l\u00e9gante – \u00e0 qui elle ressemble et avec lesquelles elle est facilement confondue. Certaines autorit\u00e9s sugg\u00e8rent que les trois peuvent \u00eatre consp\u00e9cifiques (une seule esp\u00e8ce).<\/p>\n\n\n\n
Elle se trouve naturellement sur les c\u00f4tes marines du Nouveau Monde – en particulier le sud-est des \u00c9tats-Unis, l’Am\u00e9rique centrale, l’Est de l’Am\u00e9rique du Sud, le nord-ouest de l’Am\u00e9rique du Sud et les Cara\u00efbes. Dans l’Ancien Monde, on les trouve en Afrique de l’Ouest, dans la r\u00e9gion m\u00e9diterran\u00e9enne et Grande Bretagne.<\/p>\n\n\n\n
Elle habite les c\u00f4tes, les baies, les estuaires et les vasi\u00e8res; mais peut \u00e9galement \u00eatre trouv\u00e9 sur l’oc\u00e9an.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est une sterne de taille moyenne qui mesurent entre 36 \u00e0 41 cm et a une envergure de 84 \u00e0 97 cm. Elle p\u00e8se entre 180 \u00e0 300 g.<\/p>\n\n\n\n
Le bec long et mince est noir avec une pointe jaune p\u00e2le – sauf chez la race sud-am\u00e9ricaine, qui a un bec jaune ou orange. Les pattes courtes sont noires.<\/p>\n\n\n\n
Le plumage du dos est principalement gris p\u00e2le. Elle a des plumes allong\u00e9es \u00e0 l’arri\u00e8re de la t\u00eate qui ont l’apparence d’une cr\u00eate hirsute. Pendant la saison de reproduction, Elle a une calotte noire sur la t\u00eate ; qui est p\u00e2le dans le plumage d’hiver. En vol, les coins gris sur les extr\u00e9mit\u00e9s des ailes et la courte queue fourchue sont les plus apparents.<\/p>\n\n\n\n
Elle est en \u00e2ge de se reproduire lorsqu’elle a environ 3 \u00e0 4 ans.<\/p>\n\n\n\n
Pendant le rituel de parade nuptiale, le m\u00e2le donne \u00e0 la femelle un poisson qu’elle avale souvent imm\u00e9diatement. Cependant, elle peut parfois garder le poisson dans son bec tout au long de la parade. Le m\u00e2le et la femelle sont observ\u00e9s volant dans les airs en tandem avec des glissades altern\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n
Le m\u00e2le continue de nourrir la femelle pendant toute la saison de reproduction.<\/p>\n\n\n\n
Elle est connue pour se croiser avec la sterne Voyageuse.<\/p>\n\n\n\n
Elle se reproduit en colonies larges et denses compos\u00e9es de 100 \u00e0 4 000 couples reproducteurs, les nids \u00e9tant espac\u00e9s d’environ 20 \u00e0 30 cm.<\/p>\n\n\n\n
Ces reproducteurs relativement peu agressifs nichent souvent \u00e0 proximit\u00e9 d’esp\u00e8ces plus agressives, telles que la Mouette Atricille, la Sterne Royale, la Sterne Arctique et la Mouette Rieuse pour \u00e9viter la pr\u00e9dation.<\/p>\n\n\n\n
Elle niche g\u00e9n\u00e9ralement sur les c\u00f4tes et les \u00eeles, mais peut \u00e9galement nicher \u00e0 l’int\u00e9rieur des terres, g\u00e9n\u00e9ralement dans de grands lacs d’eau douce situ\u00e9s pr\u00e8s de la c\u00f4te.<\/p>\n\n\n\n
Elle se reproduit au sol et creuse un nid sur le sol. En Floride, elle peut aussi faire son nid sur les toits. Pour \u00e9viter que son nid ne s\u2019envole, elle d\u00e9f\u00e8que directement sur le bord de son nid. Une fois que les excr\u00e9ments s\u00e8chent, ils \u00ab cimentent \u00bb le nid et le prot\u00e8ge en cas d’inondation ou de fortes pluies.<\/p>\n\n\n\n
La femelle ne pond g\u00e9n\u00e9ralement qu’un seul \u0153uf; bien que certains (1 – 10 %) puissent pondre un deuxi\u00e8me \u0153uf ; rarement un 3e \u0153uf est pondu. Les parents partagent l’incubation des \u0153ufs, qui prend environ 25 \u00e0 31 jours.<\/p>\n\n\n\n
Les nouveau-n\u00e9s sont couverts d’un duvet gris\u00e2tre; leurs yeux sont ouverts et m\u00eame s’ils sont capables de marcher, ils ne quitteront pas le nid le premier jour. Au bout d’une journ\u00e9e, les jeunes rejoignent g\u00e9n\u00e9ralement une cr\u00e8che communale, o\u00f9 se rassemblent des centaines voire des milliers de poussins. \u00c9tonnamment, les parents sont capables de trouver leurs petits dans la foule – probablement en les identifiant par leurs voix – et de les nourrir.<\/p>\n\n\n\n
Les jeunes prennent leur envol (apprennent \u00e0 voler) vers l’\u00e2ge d’un mois ; cependant, les parents continuent de s’occuper d’eux pendant 5 \u00e0 8 mois. Les parents migrent vers les territoires d’hiver avec leurs petits.<\/p>\n\n\n\n
Les \u0153ufs sont souvent d\u00e9truits par les crabes des sables ; ou prises par la Mouette Atricille et le Tournepierre \u00e0 Collier. Les Mouettes Rieuses s’attaquent aux \u0153ufs et aux poussins.<\/p>\n\n\n\n
Le r\u00e9gime alimentaire de la Sterne Caugek se compose principalement de petits poissons, tels que les lan\u00e7ons, les sprats et les merlans que l’on trouve autour des estuaires, des lagunes et des mangroves. Ils peuvent \u00e9galement prendre des calmars, des crevettes et des crabes.<\/p>\n\n\n\n
Elle vole \u00e0 plusieurs m\u00e8tres au-dessus de la surface de l’eau, planant peut-\u00eatre au-dessus de l’eau, avant de plonger \u00e0 la recherche d’une proie. Elle vole \u00e9galement de la nourriture aux autres sternes.<\/p>\n\n\n\n
Elle se nourrit habituellement seules ou – en particulier dans les zones d’alimentation favoris\u00e9es – sont observ\u00e9es en train de se nourrir en groupes.<\/p>\n\n\n\n
Au 19\u00e8me si\u00e8cle, son nombre a consid\u00e9rablement diminu\u00e9 en raison du commerce des plumes et de la collecte de ses \u0153ufs.<\/p>\n\n\n\n
Dans l’histoire plus r\u00e9cente, sa population s’est r\u00e9tablie et les nombres augmentent maintenant dans la plupart de leur aire de r\u00e9partition.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne Hupp\u00e9e<\/span><\/strong> (Thalasseus bergii) est un oiseau marin de la famille des sternes qui niche en colonies denses sur les c\u00f4tes et les \u00eeles du Vieux Monde tropical et subtropical. Ses cinq sous-esp\u00e8ces se reproduisent dans la zone allant de l’Afrique du Sud autour de l’oc\u00e9an Indien au Pacifique central et \u00e0 l’Australie, toutes les populations se dispersant largement de l’aire de reproduction apr\u00e8s la nidification. Cette grande sterne est \u00e9troitement apparent\u00e9e \u00e0 la Sterne Royale et \u00e0 la Sterne Voyageuse, mais se distingue par sa taille et la couleur de son bec.<\/p>\n\n\n\nElle a les parties sup\u00e9rieures grises, les parties inf\u00e9rieures blanches, un bec jaune et une cr\u00eate noire hirsute qui r\u00e9gresse en hiver. Ses jeunes ont une apparence distinctive, avec un plumage gris, brun et blanc fortement model\u00e9, et d\u00e9pendent de leurs parents pour se nourrir pendant plusieurs mois apr\u00e8s avoir pris leur envol. Comme tous les membres du genre Thalasseus, la Sterne hupp\u00e9e se nourrit en plongeant \u00e0 la recherche de poissons, g\u00e9n\u00e9ralement en milieu marin ; le m\u00e2le offre du poisson \u00e0 la femelle dans le cadre du rituel de parade nuptiale.<\/p>\n\n\n\n
Il s’agit d’une esp\u00e8ce adaptable qui a appris \u00e0 suivre les bateaux de p\u00eache pour les prises accessoires rejet\u00e9es et \u00e0 utiliser des sites de nidification inhabituels tels que les toits des b\u00e2timents et les \u00eeles artificielles dans les marais salants et les stations d’\u00e9puration. Ses \u0153ufs et ses jeunes sont captur\u00e9s par les go\u00e9lands et les ibis, et les activit\u00e9s humaines telles que la p\u00eache, le tir et la r\u00e9colte d’\u0153ufs ont entra\u00een\u00e9 le d\u00e9clin de la population locale. Il n’y a pas de probl\u00e8mes de conservation mondiaux pour cet oiseau, qui a une population totale stable de plus de 500 000 individus.<\/p>\n\n\n\n
Elle est pr\u00e9sente dans les r\u00e9gions c\u00f4ti\u00e8res tropicales et temp\u00e9r\u00e9es chaudes de l’Ancien Monde, de l’Afrique du Sud autour de l’oc\u00e9an Indien jusqu’au Pacifique et \u00e0 l’Australie. La sous-esp\u00e8ce T. b. bergii et T. b. enigma se reproduit en Afrique australe, de la Namibie \u00e0 la Tanzanie, et peut-\u00eatre sur les \u00eeles autour de Madagascar. Il y a donc une rupture dans l’aire de reproduction de cette esp\u00e8ce jusqu’en Somalie et la mer Rouge, et une autre discontinuit\u00e9 plus \u00e0 l’est dans le sud de l’Inde.<\/p>\n\n\n\n
Les nids sont situ\u00e9s sur des \u00eeles sablonneuses, rocheuses ou coralliennes basses, parfois au milieu d’arbustes rabougris, souvent sans aucun abri. Lorsqu’elle ne se reproduit pas, elle se perchera ou se reposera sur les rivages ouverts, moins souvent sur des bateaux, des pilotis, des b\u00e2timents portuaires et des monticules de sel sur\u00e9lev\u00e9s dans les lagunes. Elle est rarement observ\u00e9e dans les ruisseaux de mar\u00e9e ou les eaux int\u00e9rieures.<\/p>\n\n\n\n
Toutes les populations se dispersent apr\u00e8s la reproduction. Lorsque les oiseaux d’Afrique australe quittent les colonies de Namibie et de la province du Cap occidental, la plupart des adultes se d\u00e9placent vers l’est jusqu’\u00e0 la c\u00f4te de l’oc\u00e9an Indien en Afrique du Sud. De nombreux jeunes oiseaux voyagent \u00e9galement vers l’est, parfois sur plus de 2 000 km, mais d’autres se d\u00e9placent vers le nord le long de la c\u00f4te ouest. T. b. thalassina hiverne sur la c\u00f4te est-africaine au nord du Kenya et de la Somalie et peut se d\u00e9placer aussi loin au sud que Durban. Les populations de T. b. Les velox se reproduisant depuis le golfe Persique vers l’est semblent \u00eatre s\u00e9dentaires ou dispersifs plut\u00f4t que v\u00e9ritablement migrateurs, mais ceux qui se reproduisent dans la mer Rouge hivernent vers le sud le long de la c\u00f4te est-africaine jusqu’au Kenya. T. b. cristata reste principalement \u00e0 moins de 400 km (260 mi) de ses colonies, mais certains oiseaux errent jusqu’\u00e0 environ 1 000 km.<\/p>\n\n\n\n
Elle se reproduit en colonies, souvent en association avec d’autres oiseaux marins. Elle est monogame et le lien du couple est maintenu tout au long de l’ann\u00e9e et parfois au cours de saisons de reproduction cons\u00e9cutives. La taille de la colonie est li\u00e9e \u00e0 l’abondance des proies de poissons p\u00e9lagiques, et la plus grande colonie document\u00e9e, avec 13 000 \u00e0 15 000 couples, se trouve dans le golfe de Carpentaria dans le nord de l’Australie, une r\u00e9gion qui abrite \u00e9galement d’importantes colonies d’autres oiseaux marins. \u00c9tant donn\u00e9 que la nidification dans cette zone suit les inondations de la mousson estivale, il s’agit vraisemblablement d’une r\u00e9ponse \u00e0 l’augmentation des stocks de poissons, probablement en raison du ruissellement des rivi\u00e8res fournissant des nutriments suppl\u00e9mentaires au golfe. Cette sterne ne montre pas de fid\u00e9lit\u00e9 au site, changeant fr\u00e9quemment son site de nidification d’ann\u00e9e en ann\u00e9e, parfois de plus de 200 km.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne de Rivi\u00e8re<\/span><\/strong> (Sterna aurantia) est une sterne de la famille des Larid\u00e9s. C’est un oiseau r\u00e9sident le long des rivi\u00e8res int\u00e9rieures depuis l’Iran jusqu’au sous-continent indien et plus loin jusqu’au Myanmar jusqu’en Tha\u00eflande, o\u00f9 il est peu commun. Contrairement \u00e0 la plupart des sternes Sterna, on la trouve presque exclusivement en eau douce, s’aventurant rarement m\u00eame dans les ruisseaux de mar\u00e9e.<\/p>\n\n\n\nCette esp\u00e8ce se reproduit de mars \u00e0 mai en colonies dans des zones moins accessibles comme les bancs de sable des rivi\u00e8res. Elle niche dans une \u00e9raflure du sol, souvent sur de la roche nue ou du sable, et d\u00e9pose trois \u0153ufs gris verd\u00e2tre \u00e0 chamois, qui sont tachet\u00e9s et stri\u00e9s de brun.<\/p>\n\n\n\n
C’est une sterne de taille moyenne, de 38 \u00e0 43 cm de long avec les parties sup\u00e9rieures gris fonc\u00e9, les parties inf\u00e9rieures blanches, une queue fourchue avec de longues banderoles flexibles et de longues ailes pointues. Le bec est jaune et les pattes rouges. Elle a une calotte noire en plumage nuptial. En hiver, la calotte est blanc gris\u00e2tre, mouchet\u00e9e et stri\u00e9e de noir, elle a un masque sombre \u00e0 travers l’\u0153il et le bout du bec devient sombre.<\/p>\n\n\n\n
Les sexes sont similaires mais les jeunes ont la t\u00eate brune, les parties sup\u00e9rieures grises marqu\u00e9es de brun, les c\u00f4t\u00e9s de la poitrine gris et les parties inf\u00e9rieures blanches. Le bec est jaun\u00e2tre avec une pointe sombre.<\/p>\n\n\n\n
Comme les autres sternes sterna, la sterne de rivi\u00e8re se nourrit en plongeant pour chercher des poissons, des crustac\u00e9s, des t\u00eatards et des insectes aquatiques dans les rivi\u00e8res, les lacs et les r\u00e9servoirs. Son nombre diminue en raison de la pollution de son habitat.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne Pierregarin<\/span><\/strong> (Sterna hirundo) est un oiseau marin de la famille des sternes Sternidae. On l’appelle parfois l’hirondelle de mer, Estorlet ou Go\u00e9lette.<\/p>\n\n\n\nElle a une r\u00e9partition circumpolaire et se reproduit dans les r\u00e9gions temp\u00e9r\u00e9es et subarctiques d’Europe, d’Asie et de l’est et du centre de l’Am\u00e9rique du Nord. Elle est fortement migratrice, hivernant dans les r\u00e9gions c\u00f4ti\u00e8res tropicales et subtropicales.<\/p>\n\n\n\n
Cette sterne de taille moyenne mesure 34-37 cm de long avec une envergure de 70-80 cm. Elle est plus facilement confondue dans son aire de r\u00e9partition avec la Sterne Arctique (Sterna paradisaea), la Sterne de Dougall (S. dougalli), la Sterne Antarctique (S. vittata) et la Sterne Sud-am\u00e9ricaine (S. hirundinacea) similaires.<\/p>\n\n\n\n
Son bec fin et pointu est rouge avec une pointe sombre. Ses longues pattes sont \u00e9galement rouges. Ses ailes sup\u00e9rieures pr\u00e9sentent un coin primaire sombre, contrairement \u00e0 la Sterne Arctique, o\u00f9 elles sont uniform\u00e9ment grises. Sa longue queue ne s’\u00e9tend que jusqu’au bout des ailes de l’oiseau debout, contrairement aux Sternes Arctiques et de Dougall, qui s’\u00e9tendent au-del\u00e0 du bout des ailes. Elle n’est pas aussi p\u00e2le que la Sterne de Dougall et a des ailes plus longues. En hiver, le front et les parties inf\u00e9rieures sont blancs. Les jeunes pr\u00e9sentent une coloration rousse \u00e9tendue et n’ont pas l’apparence \u00ab \u00e9cailleuse \u00bb des Sternes de Dougall jeunes.<\/p>\n\n\n\n
Le cri est un sifflement clair, comme celui de la Sterne Arctique, mais plus grave et moins strident. Elle atteint parfois l’\u00e2ge de 23 ans ou plus.<\/p>\n\n\n\n
Cette esp\u00e8ce se reproduit en colonies sur les c\u00f4tes et les \u00eeles et souvent \u00e0 l’int\u00e9rieur des terres sur des lacs d’eau douce appropri\u00e9s. Cette derni\u00e8re pratique est facilit\u00e9e par la mise \u00e0 disposition de \u00ab radeaux de sternes \u00bb flottants pour offrir une zone de reproduction s\u00fbre.<\/p>\n\n\n\n
Elle pond de deux \u00e0 quatre \u0153ufs. Comme beaucoup de sternes blanches, elle est tr\u00e8s d\u00e9fensive de son nid et de ses petits et attaquera les humains et d’autres grands pr\u00e9dateurs, mais contrairement \u00e0 la sterne arctique plus agressive, elle frappe rarement l’intrus, s’\u00e9cartant g\u00e9n\u00e9ralement au dernier moment.<\/p>\n\n\n\n
L’offrande de poisson par le m\u00e2le \u00e0 la femelle fait partie de la parade nuptiale.<\/p>\n\n\n\n
Comme toutes les sternes sterna, elle se nourrit en plongeant \u00e0 la recherche de poissons, que ce soit en mer ou dans des lacs d’eau douce et de grandes rivi\u00e8res. Elle plonge g\u00e9n\u00e9ralement directement, et non en \u00ab vol stationnaire \u00e0 gradins \u00bb privil\u00e9gi\u00e9 par la Sterne Arctique.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est l’une des esp\u00e8ces auxquelles s’applique l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA).<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne \u00e0 Joues Blanches<\/span><\/strong> (Sterna repressa) se trouve \u00e0 Bahre\u00efn, Djibouti, \u00c9gypte, \u00c9rythr\u00e9e, Inde, Iran, Irak, Isra\u00ebl, Jordanie, Kenya, Kowe\u00eft, Maldives, Oman, Pakistan, Qatar, Arabie saoudite, Seychelles, Somalie, Sud Afrique, Soudan, Tanzanie, \u00c9mirats arabes unis et Y\u00e9men.<\/p>\n\n\n\nElle est semblable \u00e0 la sterne pierregarin mais avec des ailes plus grises, une queue et des parties inf\u00e9rieures plus fonc\u00e9es, et un bec l\u00e9g\u00e8rement plus long et plus mince, mais il peut n\u00e9anmoins y avoir confusion avec les \u00abraces sombres\u00bb de la Sterne Pierregarin.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne de Saunders<\/span><\/strong> (Sternula saundersi) est originaire de Bahre\u00efn, d’Iran, d’Isra\u00ebl, du Kenya, de Madagascar, du Pakistan, d’Oman, d’Arabie saoudite, de Tanzanie, des \u00c9mirats arabes unis et du Y\u00e9men.<\/p>\n\n\n\nMalgr\u00e9 une large distribution, peu d’informations sont disponibles sur la biologie de reproduction de cette esp\u00e8ce. Cette \u00e9tude a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9e sur les \u00eeles Farasan, en Arabie saoudite, pour documenter certains aspects de la biologie de reproduction de cette esp\u00e8ce \u00e0 l’aide d’une petite cam\u00e9ra de surveillance. De tels syst\u00e8mes de cam\u00e9ras peuvent r\u00e9v\u00e9ler la routine d’incubation de cette esp\u00e8ce dans un environnement aussi hostile. La temp\u00e9rature du sol \u00e0 midi en mars peut atteindre jusqu’\u00e0 50 \u00b0C, tandis que la temp\u00e9rature du sol \u00e0 minuit peut n’atteindre que 20 \u00b0C, laissant ainsi les \u0153ufs sans surveillance m\u00eame pendant quelques minutes, en particulier pendant les parties les plus chaudes et les plus froides de la journ\u00e9e, peut faire \u00e9chouer l\u2019incubation. Cette \u00e9norme variation des temp\u00e9ratures au sol entre le jour et la nuit a donn\u00e9 une excellente occasion de tester le m\u00e9canisme comportemental utilis\u00e9 par les parents pour maintenir la temp\u00e9rature optimale des \u0153ufs afin de prot\u00e9ger leurs \u0153ufs. Il a pu \u00eatre constat\u00e9 que la fr\u00e9quentation des nids augmente lorsque les temp\u00e9ratures s’\u00e9cartent de la temp\u00e9rature optimale des \u0153ufs, et les nids sont incub\u00e9s pendant plus de 90% du temps pendant les p\u00e9riodes les plus chaudes et les plus froides de la journ\u00e9e pour emp\u00eacher les \u0153ufs de subir des temp\u00e9ratures extr\u00eames.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne Naine<\/span><\/strong> (Sternula albifrons) est un oiseau marin de la famille des Sternidae. Elle \u00e9tait autrefois plac\u00e9e dans le genre Sterna, qui est maintenant limit\u00e9 aux grandes sternes blanches.<\/p>\n\n\n\nElle se reproduit sur les c\u00f4tes et les voies navigables int\u00e9rieures d’Europe temp\u00e9r\u00e9e et tropicale et d’Asie. Elle est fortement migratrice, hivernant dans les oc\u00e9ans subtropicaux et tropicaux aussi loin au sud que l’Afrique du Sud et l’Australie.<\/p>\n\n\n\n
Il existe trois sous-esp\u00e8ces, les albifrons nominaux pr\u00e9sents en Europe jusqu’en Afrique du Nord et en Asie occidentale ; guineae d’Afrique occidentale et centrale; et sinensis de l’Asie de l’Est et des c\u00f4tes nord et est de l’Australie.<\/p>\n\n\n\n
C’est une petite sterne de 21-25 cm de long avec une envergure de 41-47 cm.<\/p>\n\n\n\n
Il est peu probable qu’elle soit confondue avec d’autres esp\u00e8ces, \u00e0 l’exception de la Sterne N\u00e9r\u00e9is et la Sterne de Saunders, en raison de sa taille et de son front blanc en plumage nuptial. Son bec fin et pointu est jaune avec une pointe noire et ses pattes sont \u00e9galement jaunes. En hiver, le front est plus largement blanc, le bec est noir et les pattes plus ternes.<\/p>\n\n\n\n
L’appel est un croassement fort et distinctif.<\/p>\n\n\n\n
La Sterne naine se reproduit en colonies sur les c\u00f4tes et les \u00eeles de gravier ou de galets. Il pond deux \u00e0 quatre \u0153ufs au sol.<\/p>\n\n\n\n
Comme toutes les sternes blanches, elle d\u00e9fend son nid et de ses petits et attaquera les intrus. Comme la plupart des autres sternes blanches, la Sterne naine se nourrit en plongeant \u00e0 la recherche de poissons, g\u00e9n\u00e9ralement dans des environnements salins.<\/p>\n\n\n\n
L’offrande de poisson par le m\u00e2le \u00e0 la femelle fait partie de la parade nuptiale.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne Arctique<\/span><\/strong> (Sterna paradisaea) est un oiseau marin de la famille des Sternidae. Cet oiseau a une r\u00e9partition circumpolaire, se reproduisant de mani\u00e8re coloniale dans les r\u00e9gions arctiques et subarctiques d’Europe, d’Asie et d’Am\u00e9rique du Nord (aussi loin au sud que la Bretagne et le Massachusetts). L’esp\u00e8ce est fortement migratrice, voyant deux \u00e9t\u00e9s chaque ann\u00e9e alors qu’elle migre de ses aires de reproduction du nord vers les oc\u00e9ans autour de l’Antarctique et retour chaque ann\u00e9e. Il s’agit de la plus longue migration r\u00e9guli\u00e8re de tous les animaux connus.<\/p>\n\n\n\nC\u2019est une sterne de taille moyenne, d’une longueur de 33 \u00e0 39 centim\u00e8tres et d’une envergure de 76 \u00e0 85 cm. Le plumage est principalement gris et blanc, le bec est rouge (aussi long que la t\u00eate, droit, avec des gonys prononc\u00e9s) et des pieds, un front blanc, une nuque (arri\u00e8re du cou) et une calotte (stri\u00e9e de blanc) et des joues blanches. Le manteau gris (dos) mesure 305 mm et les scapulaires (plumes des \u00e9paules) sont frang\u00e9es de brun, certaines \u00e0 bout blanc. Le dessus de l’aile est gris avec un bord d’attaque blanc, et le col est compl\u00e8tement blanc, tout comme le croupion. La queue profond\u00e9ment fourchue est blanch\u00e2tre, avec des toiles externes grises. La couronne post\u00e9rieure aux couvertures auriculaires est de retour.<\/p>\n\n\n\n
Elle d\u00e9fend agressivement son nid et ses jeunes. Les parents les nourrissent de poissons pendant un temps consid\u00e9rable et les aident \u00e0 voler vers le sud jusqu’en hiver.<\/p>\n\n\n\n
Elle a une longue dur\u00e9e de vie ; beaucoup atteignent l’\u00e2ge de vingt ans. Elle se nourrit principalement de poissons et de petits invert\u00e9br\u00e9s marins. L’esp\u00e8ce est abondante, avec environ un million d’individus. Bien que la tendance du nombre d’individus dans l’ensemble de l’esp\u00e8ce ne soit pas connue, l’exploitation dans le pass\u00e9 a r\u00e9duit le nombre de cet oiseau dans les parties m\u00e9ridionales de son aire de r\u00e9partition.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne \u00e0 Ventre Noir<\/span><\/strong> (Sterna acuticauda) se trouve le long des principaux syst\u00e8mes fluviaux de l’Inde, se reproduisant g\u00e9n\u00e9ralement sur des fl\u00e8ches de sable ou une \u00eele sablonneuse. L\u2019esp\u00e8ce vit enti\u00e8rement \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur des terres et ne se rencontre pas sur les c\u00f4tes.<\/p>\n\n\n\nElle atteint une longueur de 32 \u00e0 35 cm. Les adultes reproducteurs ont un bec orange, une calotte et une nuque noires, une poitrine gris fonc\u00e9 et un ventre noir\u00e2tres. Les oiseaux non reproducteurs ont un ventre blanch\u00e2tre et n’ont pas de banderoles caudales et ont un bec orange avec une pointe sombre. Son habitat typique se compose de rivi\u00e8res et de marais de plaine, parfois de petits bassins et foss\u00e9s, \u00e0 des altitudes allant jusqu’\u00e0 730 m.<\/p>\n\n\n\n
Malgr\u00e9 ses longues ailes, son vol est lent et implique beaucoup de battements. Elle effleure la surface de l’eau et du sol pour ramasser des insectes et plonge en biais dans l’eau pour se nourrir de crustac\u00e9s, de t\u00eatards et de poissons. La reproduction a lieu de f\u00e9vrier \u00e0 avril. Elle ne niche pas en colonie mais peut nicher avec d’autres oiseaux tels que les sternes de rivi\u00e8re (Sterna aurantia), les glar\u00e9oles (Glareola spp.) et les Bec-en-ciseaux \u00e0 collier (Rynchops albicollis). Il \u00e9met un cri clair \u00ab\u00a0peuo\u00a0\u00bb.<\/p>\n\n\n\n
Les principales menaces de cette esp\u00e8ces sont :<\/p>\n\n\n\n
– Destruction de l’habitat de reproduction, car les \u00eeles et les fl\u00e8ches de sable des grands fleuves sont de plus en plus cultiv\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n
– Augmentation des perturbations et de la pollution provenant de l’industrie et de l’agriculture.<\/p>\n\n\n\n
– Pr\u00e9dation par les chiens, chats et corvid\u00e9s et collecte d’\u0153ufs pour l’alimentation.<\/p>\n\n\n\n
– Surexploitation des produits des zones humides, comme l’extraction d’eau, l’extraction de sable et de gravier pour le d\u00e9veloppement et la p\u00eache.<\/p>\n\n\n\n
– Inondation des nids, souvent caus\u00e9e par les barrages.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne Brid\u00e9e<\/strong><\/span> (Onychoprion anaethetus, anciennement Sterna anaethetus) est un oiseau marin de la famille des sternes Sternidae. C’est un oiseau des oc\u00e9ans tropicaux.<\/p>\n\n\n\nLa sous-esp\u00e8ce atlantique melanopters se reproduit au Mexique, dans les Cara\u00efbes et en Afrique de l’Ouest; d’autres races se produisent autour de l’Arabie et en Asie du Sud-Est et en Australasie, mais le nombre exact de sous-esp\u00e8ces valides est contest\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
Cet oiseau est migrateur et dispersif, hivernant plus largement dans les oc\u00e9ans tropicaux. Elle a des habitudes nettement marines par rapport \u00e0 la plupart des sternes. Cette esp\u00e8ce est rare en Europe occidentale.<\/p>\n\n\n\n
Elle se reproduit en colonies sur des \u00eeles rocheuses et niche dans une \u00e9raflure ou un trou au sol et pond un \u0153uf.<\/p>\n\n\n\n
Elle se nourrit en plongeant \u00e0 la recherche de poissons en milieu marin, mais elle p\u00eachera aussi en surface comme la Guifette Noire et la Sterne Hansel. Elle plonge g\u00e9n\u00e9ralement directement, et non \u00e0 partir du \u00ab vol stationnaire \u00bb favoris\u00e9 par la Sterne Arctique.<\/p>\n\n\n\n
L’offrande de poisson par le m\u00e2le \u00e0 la femelle fait partie de la parade nuptiale.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est une sterne de taille moyenne, mesurant 30 \u00e0 32 cm de long et avec une envergure de 77 \u00e0 81 cm semblable \u00e0 celle de la Sterne Pierregarin, mais plus lourdement b\u00e2tie.<\/p>\n\n\n\n
Les ailes et la queue profond\u00e9ment fourchue sont longues, et elle a les parties sup\u00e9rieures gris fonc\u00e9 et les parties inf\u00e9rieures blanches. Le front et les sourcils sont blancs, tout comme un collier frappant sur l’arri\u00e8re du cou. Elle a les pattes et le bec noirs. Le jeune est d’un gris \u00e9cailleux sur le dessus et p\u00e2le sur le dessous.<\/p>\n\n\n\n
Il est peu probable que cette esp\u00e8ce soit confondue avec une autre sterne, \u00e0 l’exception de la Sterne Fuligineuse \u00e0 dos noir similaire et de la Sterne \u00e0 dos gris du Pacifique tropical. Elle a le dos plus p\u00e2le que celui \u00e0 dos fuligineux (mais pas aussi p\u00e2le que le dos gris) et a un front blanc plus \u00e9troit et un col p\u00e2le.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Sterne Fuligineuse<\/span><\/strong>, Onychoprion fuscatus (anciennement Sterna fuscata, est un oiseau de mer de la famille des sternes (Sternidae). C’est un oiseau des oc\u00e9ans tropicaux, se reproduisant sur les \u00eeles de toute la zone \u00e9quatoriale. Elle est \u00e9galement appel\u00e9es hirondelle de mer.<\/p>\n\n\n\nIl s’agit d’une grande sterne, de taille similaire \u00e0 la sterne caugek, mesurant 33-36 cm de long avec une envergure de 82-94 cm. Les ailes et la queue profond\u00e9ment fourchue sont longues, et elle a les parties sup\u00e9rieures gris fonc\u00e9 et les parties inf\u00e9rieures blanches. Elle a les pattes et le bec noirs. Les jeunes sont d’un gris \u00e9cailleux au-dessus et au-dessous. Il est peu probable que la sterne fuligineuse soit confondue avec une autre sterne, \u00e0 l’exception de la sterne Brid\u00e9e l\u00e9g\u00e8rement plus petite. Elle a le dos plus fonc\u00e9 que cette esp\u00e8ce et a un front blanc plus large et aucun collier de cou p\u00e2le.<\/p>\n\n\n\n
L’appel est un fort et per\u00e7ant ker-wack-a-wack ou kvaark.<\/p>\n\n\n\n
Cet oiseau est migrateur et dispersif, hivernant plus largement dans les oc\u00e9ans tropicaux. Il a des habitudes tr\u00e8s marines par rapport \u00e0 la plupart des sternes. Cette esp\u00e8ce est rare en Europe occidentale, bien qu’un oiseau ait \u00e9t\u00e9 pr\u00e9sent dans la baie de Cemlyn, au Pays de Galles pendant 11 jours en juillet 2005. Elle ne se trouve pas non plus normalement sur les c\u00f4tes du Pacifique des Am\u00e9riques en raison de ses habitudes p\u00e9lagiques.<\/p>\n\n\n\n
Elle se reproduit en colonies sur des \u00eeles rocheuses ou coralliennes. Elle niche dans un trou ou une \u00e9raflure du sol et pond un \u00e0 trois \u0153ufs. Elle se nourrit en p\u00eachant des poissons \u00e0 la surface dans des environnements marins, souvent en grands groupes, et vient rarement \u00e0 terre sauf pour se reproduire, et peut rester en mer (planer ou flotter sur l’eau) pendant 3 \u00e0 10 ans.<\/p>\n\n\n\n
Sur l’\u00eele de P\u00e2ques, cette esp\u00e8ce et la Sterne \u00e0 dos gris sont collectivement connues sous le nom de manutara. Le manutara jouait un r\u00f4le important dans le rituel du tangata manu (\u00ab homme-oiseau \u00bb) : celui qui \u00e9tait hopu (champion) pouvait r\u00e9cup\u00e9rer le premier \u0153uf de manutara de l’\u00eelot Motu Nui deviendrait le tangata manu de cette ann\u00e9e-l\u00e0 ; son clan b\u00e9n\u00e9ficierait d’un acc\u00e8s privil\u00e9gi\u00e9 aux ressources, en particulier aux \u0153ufs d’oiseaux marins.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nGUIFETTES<\/strong><\/h2>\n\n\n\nLa Guifette Moustac<\/strong><\/span> (Chlidonias hybridus) est un oiseau marin de la famille des sternes Sternidae. Cet oiseau a un certain nombre de races g\u00e9ographiques, diff\u00e9rant principalement par la taille et les d\u00e9tails mineurs du plumage. Le nom scientifique vient du fait que cette sterne des marais, la plus grande, pr\u00e9sente des similitudes d’apparence \u00e0 la fois avec les sternes blanches et avec la Guifette Noire.<\/p>\n\n\n\nElle se reproduit dans les r\u00e9gions plus chaudes d’Europe et d’Asie. Les formes tropicales sont r\u00e9sidentes, mais les oiseaux europ\u00e9ens et asiatiques hivernent au sud jusqu’en Afrique et en Asie du Sud.<\/p>\n\n\n\n
Cette esp\u00e8ce se reproduit en colonies dans les marais int\u00e9rieurs, parfois parmi les mouettes rieuses, qui offrent une certaine protection.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est la plus grande des guiffettes (25 cm). La taille, la calotte noire, le bec fort (29-34 mm chez les m\u00e2les, 25-27 mm et plus trapu chez les femelles, avec un gonys prononc\u00e9) et un vol qui rappelle celui de la Sterne Pierregarin ou Arctique, mais la queue courte, fourchue et fonc\u00e9e le plumage nuptial gris au-dessus et au-dessous sont typiquement des caract\u00e9ristiques de la sterne des marais.<\/p>\n\n\n\n
L’adulte d’\u00e9t\u00e9 a les joues blanches et les pattes et le bec rouges. La calotte est mouchet\u00e9e de blanc chez le jeune, et la calotte post\u00e9rieure est plus uniform\u00e9ment noir\u00e2tre, bien que chez l’adulte en hiver elle soit \u00e9galement mouchet\u00e9e de blanc. Les couvertures auriculaires noires sont jointes au noir de la couronne post\u00e9rieure, et l’espace au-dessus est tachet\u00e9 de blanc, faisant appara\u00eetre le noir comme une bande en forme de C. Les c\u00f4t\u00e9s du cou sont blancs; cela continue parfois \u00e0 travers la nuque. Le col est moins nettement d\u00e9fini. Tout au long de l’ann\u00e9e, le croupion est gris p\u00e2le.<\/p>\n\n\n\n
Chez le jeune, le manteau (279 mm) pr\u00e9sente un motif panach\u00e9. Les plumes du dos et des scapulaires (plumes des \u00e9paules) sont brun fonc\u00e9, avec de larges bordures chamois et souvent des barres ou des centres chamois subterminal. Il y a g\u00e9n\u00e9ralement un m\u00e9lange de nouvelles plumes grises, en particulier sur le manteau, assez t\u00f4t \u00e0 l’automne. Le manteau est gris argent\u00e9 chez l’adulte.<\/p>\n\n\n\n
En hiver, le front devient blanc et le plumage du corps d’un gris beaucoup plus p\u00e2le. Les jeunes ont un dos \u00e9cailleux de gingembre et ressemblent par ailleurs beaucoup aux adultes hivernaux. Le premier plumage d’hiver est interm\u00e9diaire entre l’hiver juv\u00e9nile et l’hiver adulte, avec du gingembre in\u00e9gal sur le dos.<\/p>\n\n\n\n
L’appel est un krekk caract\u00e9ristique.<\/p>\n\n\n\n
Elle se nourrit de petits poissons, d’amphibiens, d’insectes et de crustac\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Guifette Leucopt\u00e8re<\/span><\/strong> (Chlidonias leucopterus) est une petite sterne avec une vaste aire de r\u00e9partition qui s’\u00e9tend sur de grandes parties de l’Europe jusqu’\u00e0 l’Asie et l’Australie.<\/p>\n\n\n\nOn la trouve g\u00e9n\u00e9ralement dans ou \u00e0 proximit\u00e9 de plans d’eau douce.<\/p>\n\n\n\n
Il existe des diff\u00e9rences consid\u00e9rables entre leurs plumages d’hiver et d’\u00e9t\u00e9, \u00e9tant principalement de corps noir avec des ailes sup\u00e9rieures p\u00e2les pendant la saison estivale et principalement de corps blanc avec des ailes plus fonc\u00e9es pendant l’hiver.<\/p>\n\n\n\n
Sa vaste aire de reproduction s’\u00e9tend de l’Europe centrale et orientale (y compris le nord-ouest de l’Italie) \u00e0 la Sib\u00e9rie, le Transba\u00efkal et le nord de la Mongolie jusqu’au pays de l’Amour dans l’Extr\u00eame-Orient russe. Elle se reproduit \u00e9galement en Nouvelle-Z\u00e9lande.<\/p>\n\n\n\n
Les populations d’Europe du Nord migrent en grands groupes vers le sud vers l’Afrique pour l’hiver et celles plus \u00e0 l’est migrent pour hiverner en Chine, au Myanmar, \u00e0 travers la p\u00e9ninsule malaise, Singapour, le d\u00e9troit de Malacca, Born\u00e9o, Java, Sulawesi, les Philippines, la Nouvelle-Guin\u00e9e, l’Australie et la Nouvelle-Z\u00e9lande. Z\u00e9lande (o\u00f9 l’on trouve \u00e9galement des oiseaux nicheurs). Ce sont des oiseaux rares en Am\u00e9rique du Nord, o\u00f9 elle se trouve principalement le long de la c\u00f4te atlantique, mais quelques enregistrements existent sur la c\u00f4te du Pacifique et \u00e0 l’int\u00e9rieur des terres dans la r\u00e9gion des Grands Lacs.<\/p>\n\n\n\n
Elle se trouve dans les marais et les lacs frais du niveau de la mer jusqu’\u00e0 environ 2 000 m. Pendant la migration, on la trouve dans les eaux c\u00f4ti\u00e8res. Pendant l’hiver, elle habite les c\u00f4tes rocheuses, les rivi\u00e8res, les rizi\u00e8res, les lagunes et les terres agricoles s\u00e8ches.<\/p>\n\n\n\n
Elle mesure entre 20 \u00e0 27 cm et p\u00e8se environ 63 grammes.<\/p>\n\n\n\n
Le bec noir court et trapu mesure environ 22 \u00e0 25 mm de long. Les pattes sont rouge\u00e2tres.<\/p>\n\n\n\n
Plumage nuptial : Corps principalement noir, ailes blanches, queue et croupion presque blancs.<\/p>\n\n\n\n
Plumage d’hiver : Principalement des parties sup\u00e9rieures blanc gris\u00e2tre, avec une strie noire et blanche coiff\u00e9e, des ailes ext\u00e9rieures sombres et des parties inf\u00e9rieures blanches.<\/p>\n\n\n\n
Vol : Leurs battements d’ailes sont superficiels et tranquilles.<\/p>\n\n\n\n
Les jeunes ressemblent en apparence aux adultes non reproducteurs, mais peuvent \u00eatre identifi\u00e9s par leur calotte enti\u00e8rement noire.<\/p>\n\n\n\n
Les oiseaux en plumage d’hiver ressemblent \u00e0 la Guifette moustac plus grande et plus longue; mais elle peut \u00eatre identifi\u00e9e par le croupion blanc qui contraste avec le reste du corps.<\/p>\n\n\n\n
Les oiseaux nicheurs ressemblent \u00e0 la sterne noire, mais elle a principalement des ailes sup\u00e9rieures blanches et des doublures d’ailes noires. En hiver, elle est plus p\u00e2le que la Guifette Noire et n’a pas de taches sombres sur les \u00e9paules.<\/p>\n\n\n\n
Elle s’hybride avec la Guifette Noire en Su\u00e8de, aux Pays-Bas et peut-\u00eatre en Angleterre (Chew Valley Lake). Ces oiseaux pr\u00e9sentent des caract\u00e8res mixtes des deux esp\u00e8ces, en particulier une combinaison du dos sombre du Noir \u00e0 ailes blanches et des taches sombres sur la poitrine de la Guifette noire.<\/p>\n\n\n\n
Elle se nourrit principalement d’insectes et de petits poissons, ainsi que de grenouilles et d’autres cr\u00e9atures aquatiques. Elle vole g\u00e9n\u00e9ralement lentement au-dessus de l’eau pour ramasser des proies \u00e0 la surface de l’eau ou en vol, ou ils les font prendre dans la v\u00e9g\u00e9tation. Elle ne plonge pas pour se nourrir.<\/p>\n\n\n\n
Elle se reproduit g\u00e9n\u00e9ralement entre avril et ao\u00fbt en petites colonies avec environ 20 \u00e0 40 autres couples. La nidification a g\u00e9n\u00e9ralement lieu dans les marais d’eau douce.<\/p>\n\n\n\n
Le nid de coupe peu profond est construit \u00e0 partir de petites tiges de roseau et d’autres mati\u00e8res v\u00e9g\u00e9tales, et g\u00e9n\u00e9ralement plac\u00e9 sur une v\u00e9g\u00e9tation flottante dans un marais ou sur le sol tr\u00e8s pr\u00e8s de l’eau.<\/p>\n\n\n\n
La couv\u00e9e moyenne se compose de 2 \u00e0 4 \u0153ufs lisses et l\u00e9g\u00e8rement brillants qui sont incub\u00e9s pendant 18 \u00e0 22 jours jusqu’\u00e0 l’\u00e9closion.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLa Guifette Noire<\/span><\/strong>, Chlidonias niger, est une petite sterne que l’on trouve g\u00e9n\u00e9ralement dans les eaux int\u00e9rieures ou \u00e0 proximit\u00e9 de celles-ci en Europe et en Am\u00e9rique du Nord. Comme son nom l’indique, son plumage est majoritairement fonc\u00e9.<\/p>\n\n\n\nL’adulte mesure 25 cm de long, avec une envergure de 61 cm et p\u00e8se 62 g.<\/p>\n\n\n\n
Elle a de courtes pattes sombres et un bec court et noir d’apparence faible, mesurant 27-28 mm, presque aussi long que la t\u00eate. Le bec est long, mince et semble l\u00e9g\u00e8rement courb\u00e9. Elle a un dos gris fonc\u00e9, un front blanc, une t\u00eate, un cou noirs (parfois impr\u00e9gn\u00e9s de gris chez l’adulte) et un ventre, une calotte noire ou brun noir\u00e2tre (qui s’unit en couleur avec les couvertures auriculaires, formant un capuchon presque complet) , et une queue \u00ab\u00a0carr\u00e9e\u00a0\u00bb gris brun\u00e2tre clair. Le visage est blanc. Il y a une grande tache triangulaire fonc\u00e9e devant l’\u0153il et un collier blanc assez large chez les jeunes. Il y a des taches brun gris\u00e2tre sur les c\u00f4t\u00e9s de la poitrine blanche, une extension vers le bas du plumage des parties sup\u00e9rieures. Ces marques varient en taille et ne sont pas visibles. En plumage non nuptial, la plupart du noir, \u00e0 l’exception du chapeau, est remplac\u00e9 par du gris. Le plumage des parties sup\u00e9rieures est terne, avec des liser\u00e9s de plumes p\u00e2les. Le croupion est gris brun\u00e2tre.<\/p>\n\n\n\n
L\u2019esp\u00e8ce nord-am\u00e9ricaine, C. n. surinamensis, se distingue de la forme europ\u00e9enne dans tous les plumages, et est consid\u00e9r\u00e9e par certains comme une esp\u00e8ce distincte.<\/p>\n\n\n\n
En vol, la carrure semble mince. Les battements d’ailes sont pleins et dynamiques, et le vol est souvent erratique car elle plonge \u00e0 la surface pour se nourrir ; semblable \u00e0 d’autres esp\u00e8ces de sternes. L’hybridation entre cette esp\u00e8ce et la Guifette Leucopt\u00e8re a \u00e9t\u00e9 signal\u00e9e en Su\u00e8de et aux Pays-Bas. Deux jeunes \u00e0 Chew Valley Lake, en Angleterre, en septembre 1978 et septembre 1981, \u00e9taient \u00e9galement consid\u00e9r\u00e9s comme des hybrides; ils pr\u00e9sentaient des caract\u00e8res mixtes des deux esp\u00e8ces, en particulier une combinaison d’un manteau sombre (une caract\u00e9ristique du noir \u00e0 ailes blanches) avec des taches sombres sur la poitrine (une caract\u00e9ristique de la sterne noire, non repr\u00e9sent\u00e9e par le noir \u00e0 ailes blanches).<\/p>\n\n\n\n
Son habitat de reproduction est constitu\u00e9 de marais d’eau douce dans la majeure partie du Canada, le nord des \u00c9tats-Unis et une grande partie de l’Europe et de l’Asie occidentale. Elle niche g\u00e9n\u00e9ralement soit sur du mat\u00e9riel flottant dans un marais, soit sur le sol tr\u00e8s pr\u00e8s de l’eau, pondant 2 \u00e0 4 \u0153ufs.<\/p>\n\n\n\n
Les oiseaux d’Am\u00e9rique du Nord migrent vers les c\u00f4tes du nord de l’Am\u00e9rique du Sud, certaines vers l’oc\u00e9an. Les oiseaux du Vieux Monde hivernent en Afrique.<\/p>\n\n\n\n
Contrairement aux sternes \u00ab blanches \u00bb Sterna, elle ne plonge pas pour le poisson, mais se nourrit sur l’aile en ramassant des objets \u00e0 la surface de l’eau ou pr\u00e8s de celle-ci ou en attrapant des insectes en vol. Elle se nourrit principalement d’insectes et de poissons ainsi que d’amphibiens.<\/p>\n\n\n\n
La population nord-am\u00e9ricaine a diminu\u00e9 ces derniers temps en raison de la perte d’habitat.<\/p>\n\n\n\n
Le parc national de la Pointe-Pel\u00e9e au Canada abrite une solide population de Guifette Noire.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est l’une des esp\u00e8ces auxquelles s’applique l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA).<\/p>\n\n\n\nHru\u0161ovsk\u00e1 zdr\u017e<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nGYGIS<\/strong><\/h2>\n\n\n\nLa Gygis Blanche<\/span><\/strong> (Gygis alba) est un petit oiseau marin que l’on trouve dans les oc\u00e9ans tropicaux du monde. Elle est enti\u00e8rement blanche avec un long bec noir, apparent\u00e9e aux Noddis. Son aire de r\u00e9partition s’\u00e9tend largement \u00e0 travers les oc\u00e9ans Pacifique et Indien, et niche \u00e9galement dans certaines \u00eeles de l’Atlantique. Elle niche sur des \u00eeles coralliennes, g\u00e9n\u00e9ralement sur des arbres aux branches fines mais aussi sur des corniches rocheuses et sur des structures artificielles. Elle se nourrit de petits poissons qu’elle capture en plongeant.<\/p>\n\n\n\nCette petite sterne est r\u00e9put\u00e9e pour pondre son \u0153uf sur de fines branches nues dans une petite fourche ou une d\u00e9pression sans nid. Ce comportement est inhabituel pour les sternes, qui nichent g\u00e9n\u00e9ralement au sol, et m\u00eame le Noddy noir qui niche dans les arbres construit un nid. On pense que la raison de l’absence de nids est la r\u00e9duction des parasites des nids, qui chez certains oiseaux marins coloniaux peuvent entra\u00eener l’abandon d’une colonie enti\u00e8re. Malgr\u00e9 ces avantages, des co\u00fbts sont associ\u00e9s \u00e0 la nidification dans les arbres, car les \u0153ufs et les poussins sont susceptibles d’\u00eatre d\u00e9log\u00e9s par les vents violents. Pour cette raison, la elle est \u00e9galement rapide \u00e0 repondre si elle perd l’\u0153uf.<\/p>\n\n\n\n
Les poussins nouvellement \u00e9clos ont des pattes bien d\u00e9velopp\u00e9es pour s’accrocher \u00e0 leur site de nidification pr\u00e9caire. C’est un oiseau \u00e0 longue dur\u00e9e de vie, ayant \u00e9t\u00e9 enregistr\u00e9 vivant pendant 17 ans.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nNODDIS<\/strong><\/h2>\n\n\n\nLe Noddi Brun<\/span><\/strong> (Anous stolidus) est un oiseau marin tropical avec une r\u00e9partition mondiale.<\/p>\n\n\n\nIl se trouve d’Hawa\u00ef \u00e0 l’archipel des Tuamotu et de l’Australie dans l’oc\u00e9an Pacifique, de la mer Rouge aux Seychelles et \u00e0 l’Australie dans l’oc\u00e9an Indien et dans les Cara\u00efbes jusqu’\u00e0 Tristan da Cunha dans l’oc\u00e9an Atlantique.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est le plus grand des Noddis avec un plumage principalement brun et des marques blanch\u00e2tres sur le front.<\/p>\n\n\n\n
On peut le distinguer du Noddi Noir \u00e9troitement apparent\u00e9 par sa plus grande taille et son plumage, qui est brun fonc\u00e9 plut\u00f4t que noir.<\/p>\n\n\n\n
Il niche en colonies g\u00e9n\u00e9ralement dans des situations \u00e9lev\u00e9es sur des falaises ou dans des arbres ou des arbustes courts. Il ne niche qu’occasionnellement au sol. La couv\u00e9e moyenne se compose d’un seul \u0153uf et une seule couv\u00e9e est produite chaque saison.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Noddi Noir<\/span><\/strong> (Anous minutus) ou Noddi \u00e0 Cape Blanche est un oiseau marin de la famille des sternes qui est parfois consid\u00e9r\u00e9 comme consp\u00e9cifique (une seule et m\u00eame esp\u00e8ce) avec le Noddy Brun.<\/p>\n\n\n\nIl ressemble au Noddy brun (A. stolidus) \u00e9troitement apparent\u00e9, sauf qu’il est de plus petite taille et a un plumage plus fonc\u00e9, une calotte plus blanche, un bec plus long et plus droit et une queue plus courte.<\/p>\n\n\n\n
Il a une r\u00e9partition mondiale dans les mers tropicales et subtropicales. Les colonies sont r\u00e9pandues dans l’oc\u00e9an Pacifique et plus dispers\u00e9es dans les Cara\u00efbes, l’Atlantique central et dans le nord-est de l’oc\u00e9an Indien.<\/p>\n\n\n\n
En mer, on le voit g\u00e9n\u00e9ralement pr\u00e8s de ses colonies de reproduction \u00e0 moins de 80 km du rivage. Les oiseaux retournent dans les colonies ou sur d’autres \u00eeles pour se percher la nuit.<\/p>\n\n\n\n
Leur nid est une plate-forme plate, souvent cr\u00e9\u00e9e dans les branches d\u2019arbres par une s\u00e9rie de feuilles s\u00e9ch\u00e9es recouvertes de fientes d’oiseaux. Les nids sont r\u00e9utilis\u00e9s les ann\u00e9es suivantes. Ils ne pondent qu’un \u0153uf par saison.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Noddi Marianne<\/strong><\/span> (Anous tenuirostris) ou Noddi \u00e0 bec gr\u00eale est une sterne trouv\u00e9e aux Comores – une nation insulaire de l’oc\u00e9an Indien, situ\u00e9e au large de la c\u00f4te orientale de l’Afrique, au Kenya (Afrique de l’Est), au Lib\u00e9ria (c\u00f4te ouest de l’Afrique), \u00e0 Maurice (nation insulaire au large c\u00f4te du continent africain dans le sud-ouest de l’oc\u00e9an Indien), les Seychelles (oc\u00e9an Indien), l’Afrique du Sud et les \u00c9mirats arabes unis.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nBEC-EN-CISEAUX<\/strong><\/h2>\n\n\n\nLe Bec-en-Ciseaux \u00e0 Collier<\/span><\/strong> (Rynchops albicollis) est une esp\u00e8ce d’oiseau, l’un des trois membres de la famille des Bec-en-Ciseaux. On le trouve dans le sud de l’Asie o\u00f9 il est r\u00e9parti de mani\u00e8re in\u00e9gale et en d\u00e9clin en nombre.<\/p>\n\n\n\nIl mesure 40-43 cm de long avec une envergure de 108 cm. Il est noir dessus et blanc dessous avec un col et un front blancs. Les ailes sont longues et pointues avec un bord blanc. La queue courte et fourchue est blanche avec des plumes centrales noir\u00e2tres. Le bec long et \u00e9pais est orange avec une pointe jaune et, comme les autres Bec-en-Ciseaux, a la mandibule inf\u00e9rieure qui est plus longue que la mandibule sup\u00e9rieure. Les pattes et les pieds sont rouges.<\/p>\n\n\n\n
Les adultes non reproducteurs sont plus ternes et plus bruns que les oiseaux nicheurs. Les jeunes sont gris-brun dessus avec des franges p\u00e2les sur les plumes du dos et des ailes. La t\u00eate est plus blanche que chez les oiseaux adultes et le bec est brun orang\u00e9 avec une pointe sombre. Il a un cri aigu et nasillard mais il est plut\u00f4t silencieux.<\/p>\n\n\n\n
On le trouve sur les grands fleuves et lacs, les mar\u00e9cages et les zones humides c\u00f4ti\u00e8res comme les estuaires. Il est plus fr\u00e9quent en eau douce, en particulier pendant la saison de reproduction. Les colonies de reproduction se trouvent sur des \u00eeles ou des fl\u00e8ches sablonneuses, g\u00e9n\u00e9ralement dans des rivi\u00e8res.<\/p>\n\n\n\n
Son aire de r\u00e9partition est devenue de plus en plus fragment\u00e9e au cours des derni\u00e8res d\u00e9cennies. On le trouve encore dans certaines parties du Pakistan, du nord et du centre de l’Inde, du Bangladesh et de la Birmanie et \u00e9tait autrefois pr\u00e9sent au Laos, au Cambodge et au Vietnam. C’est un visiteur non reproducteur rare au N\u00e9pal.<\/p>\n\n\n\n
Il cherche de la nourriture en volant bas au-dessus de l’eau avec le bec ouvert et la mandibule inf\u00e9rieure glissant dans l’eau. Il se nourrit principalement de poissons mais aussi de petits crustac\u00e9s et de larves d’insectes. Il se nourrit souvent au cr\u00e9puscule et toute la nuit. Il se reproduit en colonies comptant jusqu’\u00e0 40 couples, souvent avec des sternes et d’autres oiseaux. Le nid est une simple \u00e9raflure au sol. Les \u0153ufs sont g\u00e9n\u00e9ralement pondus entre mars et mai. Ils sont chamois ou blancs avec des taches et des stries brunes. Il y a trois \u00e0 cinq \u0153ufs dans une couv\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n
L’esp\u00e8ce a une population d\u00e9croissante de 6 000 \u00e0 10 000 individus et est class\u00e9e vuln\u00e9rable par l’UICN. Il est menac\u00e9 par la perte et la d\u00e9gradation de son habitat, la pollution et les perturbations caus\u00e9es par les humains. La plupart des colonies ne sont pas prot\u00e9g\u00e9es, mais certaines se trouvent dans des r\u00e9serves naturelles telles que le Sanctuaire de Chambal en Inde.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLABBES<\/strong><\/h2>\n\n\n\nLe Labbe Antarctique<\/span><\/strong> (Stercorarius antarctica) est un oiseau de mer qui se reproduit dans les zones subantarctiques et antarctiques et se d\u00e9place plus au nord lorsqu’il ne se reproduit pas.<\/p>\n\n\n\nIl s’hybride avec les Labbes de McCormick et du Chili.<\/p>\n\n\n\n
Il se nourrit de poissons (souvent par cleptoparasitisme – en volant des proies \u00e0 un autre), de petits mammif\u00e8res, de restes, de poussins, d’\u0153ufs et de charognes.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Labbe de McCormick<\/span><\/strong> (Stercorarius maccormicki) ou Labbe Antarctique est une esp\u00e8ce d’oiseau de mer appartenant \u00e0 la famille des stercorariid\u00e9s. Elle comm\u00e9more le chirurgien naval, l’explorateur et naturaliste britannique Robert McCormick. C’est un grand oiseau de 53 cm de long.<\/p>\n\n\n\nCette esp\u00e8ce et les autres grands labbes de l’h\u00e9misph\u00e8re sud, ainsi que le grand labbe, sont parfois plac\u00e9s dans un genre distinct Catharacta.<\/p>\n\n\n\n
Il se reproduit sur les c\u00f4tes de l’Antarctique, pondant g\u00e9n\u00e9ralement deux \u0153ufs en novembre et d\u00e9cembre. Comme les autres labbes, il n\u2019h\u00e9sitera pas \u00e0 fondre sur la t\u00eate d’un humain ou d’un autre intrus s’approchant de son nid. C’est un migrateur qui hiverne en mer dans les oc\u00e9ans Pacifique Indien et Atlantique. Dans l’est de l’Atlantique Nord, il est remplac\u00e9 par le Grand Labbe.<\/p>\n\n\n\n
Il se nourrit principalement de poisson, qu’il obtient souvent en volant les go\u00e9lands, les sternes et m\u00eame les fous de Bassan de leurs prises. Il attaquera et tuera \u00e9galement directement d’autres oiseaux marins.<\/p>\n\n\n\n
Comme la plupart des autres esp\u00e8ces de labbes, il continue ce comportement de pirate tout au long de l’ann\u00e9e, montrant moins d’agilit\u00e9 et plus de force brute que les plus petits labbes lorsqu’il harc\u00e8le ses victimes.<\/p>\n\n\n\n
Il est relativement simple de distinguer ce labbe des labbes arctiques, pomarins et \u00e0 longue queue de l’h\u00e9misph\u00e8re nord. La grande taille, la poitrine massive et les ailes blanches de cet oiseau se distinguent m\u00eame \u00e0 distance. Le vol est direct et puissant.<\/p>\n\n\n\n
L’identification de ce labbe est plus compliqu\u00e9e lorsqu’il est n\u00e9cessaire de le distinguer des grands labbes \u00e9troitement apparent\u00e9s de l’Atlantique Nord et des autres grands labbes de l’h\u00e9misph\u00e8re sud.<\/p>\n\n\n\n
Les adultes ont le dessus brun gris\u00e2tre et ont une t\u00eate et des parties inf\u00e9rieures blanch\u00e2tres (forme p\u00e2le) ou brun paille (forme interm\u00e9diaire).<\/p>\n\n\n\n
Les jeunes et les adultes aux formes sombres sont plus difficiles \u00e0 distinguer de leurs parents, et des crit\u00e8res plus subjectifs ou difficiles \u00e0 observer, tels que le plumage brun plus froid et la base du bec bleu, doivent \u00eatre utilis\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n
Les probl\u00e8mes d’identification rendent probl\u00e9matiques les all\u00e9gations de labbes de l’h\u00e9misph\u00e8re sud dans l’est de l’Atlantique Nord, et peu de mentions de labbes polaires du sud ont \u00e9t\u00e9 accept\u00e9es en Europe occidentale. Des probl\u00e8mes similaires se produisent, bien s\u00fbr, avec les revendications extra-limites du Grand Labbe.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Labbe Parasite<\/span><\/strong> (Stercorarius parasiticus) est un oiseau marin de la famille des labbes Stercorariidae. Cette esp\u00e8ce se reproduit dans le nord de l’Eurasie et de l’Am\u00e9rique du Nord, avec des populations importantes aussi loin au sud que le nord de l’\u00c9cosse. Il niche dans la toundra s\u00e8che, les collines plus \u00e9lev\u00e9es et les \u00eeles, pondant jusqu’\u00e0 quatre \u0153ufs brun olive. Il est g\u00e9n\u00e9ralement silencieux, \u00e0 l’exception des notes de nouvelles et de lamentations lorsqu’il est sur les aires de reproduction. Comme les autres labbes, il volera \u00e0 la t\u00eate d’un humain ou d’un renard s’approchant de son nid. Bien qu’il ne puisse pas infliger de dommages s\u00e9rieux, c’est g\u00e9n\u00e9ralement suffisant pour repousser l\u2019ennemi.<\/p>\n\n\n\nC’est un migrateur, hivernant en mer dans les tropiques et les oc\u00e9ans austral.<\/p>\n\n\n\n
Dans les \u00eeles britanniques, il se reproduit dans les Shetland et les Orcades, dans les H\u00e9brides ext\u00e9rieures, \u00e0 Sutherland, \u00e0 Caithness et dans certaines \u00eeles d’Argyll.<\/p>\n\n\n\n
L’identification de ce labbe est compliqu\u00e9e par ses similitudes avec le Labbe \u00e0 Longue Queue et le Labbe Pomarin, et l’existence de trois phases de couleur.<\/p>\n\n\n\n
C’est l’un des plus petits labbes d’environ 41 cm de long, \u00e0 l’exclusion des plumes centrales pointues de la queue de l’adulte d’\u00e9t\u00e9, qui peuvent ajouter environ 7 cm suppl\u00e9mentaires.<\/p>\n\n\n\n
Les adultes en phase claire ont un dos brun, des parties inf\u00e9rieures principalement blanches et des r\u00e9miges primaires sombres avec une tache blanche. La t\u00eate et le cou sont blanc jaun\u00e2tre avec une calotte noire et il y a une projection centrale pointue de la queue.<\/p>\n\n\n\n
Les adultes en phase sombre sont brun fonc\u00e9 et les oiseaux en phase interm\u00e9diaire sont sombres avec le dessous, la t\u00eate et le cou un peu plus p\u00e2les. Toutes les phases ont le flash d’aile blanche.<\/p>\n\n\n\n
Les jeunes sont encore plus probl\u00e9matiques et sont difficiles \u00e0 s\u00e9parer des Labbes \u00e0 Longue Queue au-dessus de la mer. Ils sont plus volumineux, ont des ailes plus courtes et ressemblent moins \u00e0 des sternes que cette esp\u00e8ce, mais pr\u00e9sentent le m\u00eame large \u00e9ventail de variations de plumage. Le vol ressemble plus \u00e0 celui d’un faucon. Cependant, ils ont g\u00e9n\u00e9ralement des tons plus chauds que ceux \u00e0 longue queue, avec des nuances plus brunes que grises.<\/p>\n\n\n\n
Cet oiseau se nourrit de rongeurs, de petits oiseaux et d’insectes mais vole aussi les proies des go\u00e9lands et des sternes. Comme les plus grandes esp\u00e8ces de labbes, il continue ce comportement de pirate tout au long de l’ann\u00e9e, faisant preuve d’une grande agilit\u00e9 alors qu’il harc\u00e8le ses victimes.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe Labbe Pomarin<\/span><\/strong> (Stercorarius pomarinus) se reproduit dans l’extr\u00eame nord de l’Eurasie et de l’Am\u00e9rique du Nord; et migrent pour hiverner en mer dans les oc\u00e9ans tropicaux.<\/p>\n\n\n\nIl a une tache blanche sur l’aile. Les deux plumes centrales des adultes reproducteurs sont allong\u00e9es, en forme de cuill\u00e8re et tordues par rapport \u00e0 l’horizontale.<\/p>\n\n\n\n
Il se pr\u00e9sente sous trois formes de couleur (mutations g\u00e9n\u00e9tiques):<\/p>\n\n\n\n
– Les adultes de forme claire ont un dos brun, un dessous principalement blanc et des plumes primaires sombres, \u00e0 l’exception d\u2019une tache blanche. La t\u00eate et le cou sont blanc jaun\u00e2tre \u00e0 l’exception de la calotte noire.<\/p>\n\n\n\n
– Les adultes de forme sombre ont un plumage brun fonc\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
– Les adultes de forme interm\u00e9diaire ont un plumage sup\u00e9rieur fonc\u00e9 et un plumage inf\u00e9rieur, la t\u00eate et le cou plus p\u00e2les.<\/p>\n\n\n\n
Les jeunes ressemblent \u00e0 des adultes. Ils ressemblent au labbe arctique.<\/p>\n\n\n\n
Il ressemble aux labbes arctiques, mais sont plus gros, ont des ailes plus larges et ressemblent moins \u00e0 des faucons. Il est plus gros que le Go\u00e9land Cendr\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
Il niche dans la toundra et les \u00eeles de l’Arctique. La couv\u00e9e moyenne se compose de 2 \u00e0 3 \u0153ufs brun olive qui sont plac\u00e9s dans une d\u00e9pression tapiss\u00e9e d’herbe sur le sol.<\/p>\n\n\n\n
Il est tr\u00e8s protecteur de son site de nidification et initiera des attaques a\u00e9riennes agressives contre les t\u00eates des humains ou d’autres intrus qui s’approchent du nid.<\/p>\n\n\n\n
Il se nourrit principalement de lemmings (petits rongeurs), d’autres rongeurs, d’abats, de restes et de petits oiseaux. Il tuera des oiseaux jusqu’\u00e0 la taille du Go\u00e9land Cendr\u00e9. Il volera \u00e9galement les go\u00e9lands, les sternes et m\u00eame les plus gros fous de Bassan de leurs proies.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"Go\u00e9lands Mouettes Sternes Guifettes Gygis Noddis Bec-en-Ciseaux Labbes Les mouettes et go\u00e9lands appartiennent \u00e0 l’une des familles d’oiseaux les plus prosp\u00e8res. Plus de 100 esp\u00e8ces se trouvent dans le monde, sur tous les continents ; on les trouve m\u00eame aux … Lire la suiteLes oiseaux de rivages de l’Inde<\/span><\/a><\/p>\n","protected":false},"author":10,"featured_media":14186,"comment_status":"closed","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[739],"tags":[],"yoast_head":"\nLes oiseaux de rivages de l'Inde<\/title>\n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n\t \n\t \n\t \n \n \n\t \n\t \n\t \n