Les Gallinacés de l’Inde

Les Gallinacés de l’Inde

L’Inde est l’une des meilleures destinations fauniques au monde, en particulier en ce qui concerne l’avifaune. Avec plus de 1300 espèces et 10 régions biogéographiques différentes, c’est vraiment un paradis pour l’observation des oiseaux.

Depuis le puissant Himalaya bordant le nord du sous-continent, les forêts à feuilles persistantes du nord-est et des Ghâts occidentaux, les zones désertiques et semi-arides du Rajasthan et du Gujarat, la péninsule du Deccan et la plaine du Gange, un littoral de plus de 7000 km, il faudrait des décennies pour les voir tous.
Voici une liste des oiseaux les plus emblématiques, certains endémiques, certains très discrets et magnifiques de l’Inde.

La famille des Phasianidae regroupe des oiseaux gallinacés comme les perdrix, les cailles, les faisans, les paons et les espèces apparentées : lerva, tétraophases, tétraogalles, francolins, perdicules, ophrysie, xénoperdrix, torquéoles, roulouls, poulette, bambusicoles, galloperdix, ithagine, tragopans, eulophe, lophophores, coqs, hokkis, éperonniers et argus.

LERVA

Le Lerva des Neiges est un magnifique oiseau de couleur pierre idéal pour se camoufler. Les adultes sont tachetés de gris et de blanc sur le dessus, avec des stries rouillées denses sur les parties inférieures. Le bec est rouge vif et les pattes rouge foncé. Il se nourrit généralement en petits groupes, souvent dans des zones très exposées comme les flancs de falaises et les crêtes rocheuses. Il habite les pierriers et les prairies entre 3 000 et 5 500 m à la limite des neiges éternelles et des glaciers. Les hivers rigoureux peuvent la faire redescendre plus bas mais rarement au-dessous de 3 500 m.

Meilleur endroit pour trouver le Lerva des Neiges en Inde: le Sela Pass en Arunachal Pradesh

TETRAOGALLES

Le Tetraogalle du Tibet se trouve dans les régions de haute altitude de l’ouest Himalaya et du plateau tibétain , où elle chevauche en partie la plus grande calotte himalayenne . La tête est grisâtre et il y a une tache blanche en forme de croissant derrière l’œil et le dessous est blanc avec des rayures noires. En vol, les secondaires présentent un large bord de fuite blanc.

Le Tetraogalle de l’Himalaya une espèce typiquement montagnarde. Il affectionne les versants abrupts et rocailleux situés entre la limite des arbres et celle des neiges éternelles (3600-5100 mètres d’altitude) couverts d’une herbe rase émaillée de buissons épars. Il est réparti de l’Est de l’Afghanistan au Nord-Ouest de la Chine e n passant par le Tadjikistan. Il a un régime exclusivement végétarien : il se nourrit de verdures, de graines, de racines tubéreuses et de rhizomes qu’il déterre du sol gelé grâce à son bec puissant..

FRANCOLINS

Le Francolin Noir occupe une grande variété d’habitats : basses terres cultivées avec une importante couverture broussailleuse, grandes surfaces de prairies avec buissons, deltas de rivières et rives de lacs pourvues en arbustes et en roselières. Localement, on peut le trouver sur le versant cultivé de montagnes, jusqu’à 2500 mètres en inde et au Népal. Les deux partenaires sont très différents. Toutefois, à un détail près, les parties nues sont identiques : bec noirâtre, iris brun, pattes rougeâtres pourvues d’un éperon uniquement chez le mâle. Chez le mâle adulte, la calotte et la nuque sont brun-pâle avec des rayures noires. Le menton, la gorge et les côtés de la face qui encerclent une tache auriculaire blanche sont résolument noirs. Un large collier châtain vif emprisonne la partie inférieure du cou. La poitrine et les parties inférieures présentent une teinte noire avec des mouchetures blanches abondantes sur les flancs.

Le Francolin Gris a un plumage brun à rayures. Ils logent principalement à terre et ne volent que rarement mais s’ils sont tenus de le faire, ils ne volent que sur de courtes distances. Il affectionne particulièrement les environnement arides, plats ou légèrement accidentés, couverts de buissons épineux éparses en Inde du Nord et du Sud. Il est également présent dans les zones cultivées et aux abords des villages si le couvert végétal est présent. Il se nourrit de petites herbes clairsemées. Il se nourrit également de graines et d’insectes en particulier les termites et les coléoptères. C’est une espèce commune et abondante mais peut aussi localement être menacée par la perte d’habitat ou la chasse intensive.

Le Francolin Multiraie occupe les plaines inondées du Gange, dans le Teraï, et du Brahmapoutre dans le nord de l’Inde, allant du nord de l’Uttar Pradesh à l’ouest de l’Assam et à l’est du Bangladesh, en passant par le sud-ouest et le sud-est du Népal. C’est un francolin timide qui vit en couple ou en groupes familiaux. Il est difficile à observer, en raison de son habitat, sauf tôt le matin ou dans la soirée lorsqu’il recherche sa nourriture sur les chemins ou les bordures de champs: tubercules, bulbes, graines, pousses.

Meilleur endroit pour trouver le Francolin Multiraie en Inde: Kaziranga National Park en Assam

Le Francolin Peint est endémique en Inde. Sa distribution va du Sri Lanka au sud de Gujarat, au centre du Rajasthan, au sud de l’Uttar Pradesh et au nord du Madhya Pradesh. Il est sympatrique avec le francolin noir dans le Rajasthan avec lequel il ne se croiserait pas en raison de différences dans le choix de l’habitat. Sa nourriture consiste en graines, pousses et insectes parmi lesquels des termites dont il est très friand.

PERDRIX

La Perdrix Choukar vit entre le niveau de la mer jusqu’à des altitudes pouvant dépasser 3000 m. Elle habite des zones arides, des pentes caillouteuses des montagnes couvertes d’herbes rases, les régions vallonnées ou semi-désertiques. Elle ressemble à la Perdrix bartavelle et à la Perdrix rouge. De la nuque jusqu’au bas du dos, elle est d’une teinte gris-brun à gris clair ainsi que sur les couvertures alaires. La gorge et les joues sont blanches, soulignées par un large collier noir qui remonte sur les yeux et le front, au dessus du bec. Le ventre est chamois, les flancs sont rayés de blanc, de noir et de châtain, les rectrices externes sont châtain-brun, le bec, la bordure des sourcils, les pattes et les pieds varient du rose au rouge profond. La femelle présente la même coloration que le mâle, sa taille est légèrement inférieure, elle ne porte pas d’éperons aux tarses. Les jeunes sont mouchetés de brun et de gris, très légèrement barrés de brun aux flancs. La Perdrix choukar a un vol puissant et rapide, sur des courtes distances.

Meilleur endroit pour trouver la Perdrix Choukar en Inde: Le Ladakh

La Perdrix de Hodgson vit dans les régions limitrophes du nord de l’Inde, au Népal, au Bhoutan et au sud-Tibet sur les versants des montagnes, les prairies alpines pourvues de quelques arbres clairsemés, à des altitudes qui se situent généralement entre 3600 et 4250 mètres. La nourriture consiste en pousses herbacées, baies, graines et petits invertébrés et même racines en période de disette.

Meilleur endroit pour trouver la Perdrix de Hodgson en Inde: Le Ladakh

TORQUÉOLES

La Torquéole à Collier vit au Sud de la chaîne himalayenne, du nord-ouest de l’Inde au Népal. Sikkim, Bhoutan, Arunachal Pradesh, nord du Myanmar. Chine, dans le sud-ouest du Seutchouan, le nord-ouest du Yunnan et l’extrême nord-ouest du Viêtnam. Cette espèce est assez commune en Inde et au Népal bien que la déforestation ait affecté des populations localement. Elle est aisément repérable grâce à son cri, ce qui en fait un oiseau facile à capturer. De plus la collecte de ses œufs pourrait poser un problème à long terme. La torquéole à collier est monogame. On l’observe le plus souvent en bande de cinq ou six oiseaux, le couple avec sa dernière nichée. Elle fouille les litières végétales des sols forestiers à la recherche de graines, de baies, d’invertébrés et même de petits reptiles. Effrayée, elle court puis s’envole rapidement dans un vol ascensionnel, tout en manœuvrant très habilement entre les arbres, pour se percher sur une branche bien feuillue, ou pour se reposer au sol dans un couvert dense.

La Torquéole à Gorge Rousse peuple l’Himalaya du nord de l’Inde au Bangladesh, à travers le Népal, le Sikkim, le Bhoutan et le Myanmar. Il est présent également au Sud du Yunnan (Chine), au nord de la Thaïlande, au Laos et au Vietnam. Cette espèce a été trouvée dans divers habitat entre 600 et 4 000 m. Elle préfère les sous-bois épais des forêts de montagne à dominante de chênes, lauriers et rhododendrons entre 1 800 et 3 000 m. Les torquéoles à gorge rousse vivent en bandes de 5 à 12 individus dans les forêts, et, en dehors de la saison de reproduction, n’en sortent que le matin de bonne heure.

La Torquéole à Joues Blanches est commune dans le nord-est de l’Inde (Arunachal Pradesh, Assam, Manipur, Meghalaya, Mizoram, Tripura) ; très localisée au Bangladesh ; nord du Myanmar ; Chine, dans l’ouest du Yunnan. L’aire de distribution est importante mais très morcelée. Elle vit dans les forêts primaires et secondaires du rebord sud de l’Himalaya mais toujours à assez basse altitude, le plus souvent en dessous de 750 m en Inde.

Meilleur endroit pour trouver la Torquéole à Joues Blanches en Inde: Dehing Patkai en Assam et Dampa Tiger Reserve au Mizoram

La Torquéole de Mandelli vit u nord-est de l’Inde (Sikkim, Bengale, Arunachal Pradesh) au sud-est du Tibet par le Bhoutan, où elle est présente dans plusieurs vallées dans l’est et le centre, dont le Parc national de Thrumshing. Elle se rencontre dans le sous-bois dense de la forêt sempervirente, entre 350 et 2500m, y compris dans les bambous, et préférentiellement le long des fleuves. Au Bhoutan, sa présence est exclusivement liée à la forêt âgée, ce qui laisse supposer qu’elle pourrait être très sensible à la dégradation de l’habitat.

Meilleur endroit pour trouver la Torquéole de Mandelli en Inde: Eaglenest Wildlife Sanctuary en Arunachal Pradesh

La Bambousicole de Fytch vit dans le Nord-Est de l’Inde dans l’Assam au sud du Brahmapoutre, le Meghalaya, le Manipur, le Nagaland et l’Est de l’Arunachal Pradesh. Son aire se poursuit en direction du sud jusqu’à l’Est du Bangladesh. Le bec est différent : brun-noirâtre chez les mâles, brun-corne foncé avec la pointe et la mandibule inférieure plus claires chez les femelles. Le mâle possède un puissant éperon tarsien alors que la femelle n’en a pas. Par ailleurs, les sexes sont identiques, y compris en ce qui concerne l’iris brun ou brun-jaunâtre pâle et les pattes brun-olive. Chez le mâle adulte, le capuchon, la nuque et le haut du manteau sont brun-roux. Le sourcil est blanc chamoisé, souligné par un trait noir qui part en arrière de l’oeil.

Meilleur endroit pour trouver la Bambousicole de Fytch en Inde: Khonoma Tragopan Sanctuary au Nagaland

CAILLES

Les espèces de cailles présentes dans le sous-continent indien sont regroupées sous quatre genres, à savoir Synoicus, Coturnix, Ophrysia et Perdicula. Les espèces de cailles de ces genres sont de petits oiseaux terrestres dodus. Ils se nourrissent principalement de matières végétales, en particulier de graines de graminées. Ils se nourrissent également de petites proies et d’insectes. Ces espèces d’oiseaux nichent principalement sur le sol et la couvée peut contenir 4 à 8 œufs. La période d’incubation peut durer de 15 à 18 jours. Les cailles communes et les cailles japonaises sont entièrement migratrices et les cailles nattées sont partiellement migratrices. Les autres espèces sont des oiseaux résidents.

La Caille Peinte aussi appelé caille bleue asiatique (Synoicus chinensis) est une espèce non-résidents migrateurs. Elle habite dans le sous-continent indien, en Asie du sud-est, en Australie, dans le sud de la Chine et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La Caille des Blés (Coturnix coturnix) est répartie en Europe, en Asie occidentale et centrale et dans l’Himalaya. Les populations hivernantes se trouvent en Afrique centrale et sur le continent indien. Les populations résidentes se trouvent dans le nord-est et le sud de l’Afrique.

La Caille du Japon peuple une grande partie de l’Asie du Sud-Est. fréquente les habitats ouverts, prairies, cultures, steppes, clairières forestières du niveau de la mer jusqu’à 850 m aux alentours du mont Fuji et 3 200 m au Bhoutan. Elle semble moins sensible à l’humidité car on la trouve également en terrain marécageux. Une étude montre que la caille du Japon sélectionne la surface sur laquelle elle dépose ses œufs de manière à ce qu’ils soient peu visibles pour les prédateurs. Parmi les nombreuses espèces animales qui recourent à des techniques de camouflage, la caille du Japon se révélerait donc particulièrement talentueuse.

La Caille Nattée habite les milieux ouverts jusqu’à 2 500 m dans l’Himalaya: prairies, cultures y compris les champs de riz de montagne ou de canne à sucre, chaumes, friches arbustives, plantations de thé et même jardins. Elle fréquenterait plus les endroits couverts en saison sèche, surtout près des points d’eau. Les migrations de cette espèce dépendent essentiellement de la mousson. Elle niche en Inde et dans quelques autres régions du sud-est asiatique. Au moment de la mousson du sud-est, elle se replie vers le Pakistan, l’Assam, le Manipur et même le Myanmar ce qui lui donne son nom anglais de Rain Quail.

L’Ophrysie de l’Himalaya (Ophrysia superciliosa) est endémique du sud de l’Himalaya dans le sous-continent indien. Il est connu des régions autour de Mussoorie, Dehradun et Nainital, dans l’état de l’Uttar Pradesh, en Inde. Cette espèce n’a pas été observée avec certitude depuis 1876, et ce malgré de nombreuses recherches. Elle semble avoir souffert de la chasse et de la dégradation de son habitat. On estime cependant qu’il est encore possible de la découvrir. Le Congrès ornithologique international le considère comme éteint.

PERDICULES

La Perdicule Rousse-Gorge fréquente les prairies sèches des plaines et des collines avec des rochers et des broussailles. Elle habite également les zones herbeuses au milieu de la jungle .On la trouve du niveau de la mer jusqu’à 1200 mètres au Cachemire et jusqu’à 1500 mètres dans le sud de l’Inde. La perdicule à gorge rousse est endémique de l’Inde. Elle vit à peu près partout dans la partie méridionale du subcontinent, avec une bande longitudinale en direction du Nord vers le Gujarat, l’Orissa et les collines du Cachemire. Elle est également présente dans les zones arides du Sri Lanka. Elle a un régime omnivore. Elle se nourrit principalement d’herbes et de mauvaises herbes mais elle consomme également des termites et d’autres petits insectes ainsi que leurs larves.

La Perdicule Argoondah est endémique de l’Ouest du sous-continent indien. Son territoire s’étend du Nord de l’Haryana et du Gujarat, en direction de l’Est jusqu’ au centre du Mahya Pradesh et l’ Andhra Pradesh et en direction du sud jusqu’ au Nord Kerala. Ses moeurs sont très semblables à celles de la perdix à gorge rousse (perdicula asiatica). Comme cette dernière, la perdicule argoondah forme habituellement des compagnies de 6 à 20 individus qui prennent des bains de poussière le long des pistes et recherchent leur nourriture dans les prairies buissoneuses.

La Perdicule à Bec Rouge est endémique de l’Inde. On note deux populations qui sont disjointes géographiquement. La race nominale vit dans les Western Ghats, un étroit escarpement montagneux qui longe la côte occidentale de l’ouest du Maharashtra jusqu’aux collines de Nilgiri, dans le Tamil Nadu. La race Blewitti est présente essentiellement dans les Eastern Ghats, dans l’Est du Maharashtra, le Madhya Pradesh, l’Orissa, le Bihar et le Bengale Occidental. Ses moeurs et ses habitudes sont assez semblables à celles de la perdicule gorge rousse (perdicula asiatica). Elle est discrète et erre rarement en dehors du couvert. Elle est plutôt active à l’aube et à partir du début de la soirée. On peut surtout l’apercevoir lorsqu’elle prend des bains de poussière sur les pistes, dans les prairies ou dans les clairières de la jungle.

La Perdicule du Manipur, coome son nom l’indique, est originaire du Nord-Est de l’Inde. Il existe deux populations séparées par le fleuve Brahmapoutre. La race type manipurensis manipurensis vit au sud du fleuve dans les collines de Manipur et de l’Assam, dans le Meghalaya voisin, peut-être au Nagaland. Quelques spécimens peuvent survivre à l’Est du Bangladesh. La sous-espèce inglisi, qui vit au Nord du fleuve, peut être observée dans l’Ouest du Bengale et en Assam jusqu’à Sadiya. est très sombre et sans trait remarquable véritable ressemble à une sorte de francolin noir en miniature. Cependant, en raison de sa nature furtive, il est plus entendu qu’observé. Ces dessous presque uniformément gris et son comportement grégaire permettent d’éviter toute confusion avec d’autres espèces de cailles vivant dans le même secteur géographique. Il existe très peu d’info sur cette espèce, soupçonnée d’être en déclin rapide en raison de la perte et de la dégradation continues des prairies.

TURNIX

Le Turnix d’Andalousie, aussi appelé Turnix mugissant, vit dans le sud de l’Europe, de l’Asie et de la péninsule Arabique, ainsi que dans presque toute l’Afrique. Elle ressemble à la Caille des blés bien qu’elles ne soient pas apparentées. La sous-espèce méditerranéenne (tournix d’Andalousie) est pratiquement menacée. Elle est inféodée à un habitat sablonneux à base de palmiers nains (doum). La femelle s’accouple avec plusieurs mâles. Et l’élevage des jeunes revient au mâle seulement. Par ailleurs, l’utilisation des pesticides diminue les sources de son alimentation composée de diverses espèces d’insectes. Cest un oiseau très discret et qui rappelle plutôt des mœurs de rongeurs que d’oiseaux.

Le Turnix Indien est à peine plus gros qu’un moineau. Cet étrange petit oiseau terrestre a un chant disproportionné. Les hululements en plein essor que donne la femelle pendant la saison de reproduction sont souvent le moyen le plus simple de trouver cette espèce dans les habitats herbeux ouverts qu’elle occupe. Les femelles sont plus vives que les mâles, avec une poitrine et une nuque orange vif, un ventre jaune, une gorge blanche et les parties supérieures grises mouchetées. Les mâles ont une version fanée de la même palette de couleurs générale, mais ont moins de taches sur la poitrine et une gorge bronzée. Il vit en Asie du Sud, en Asie du Sud-Est et en Asie de l’Est. Cet oiseau est présent dans les prairies. Cet oiseau ressemble à une caille et la femelle est plus colorée que le mâle.

Le Turnix Combattant est un petit oiseau rond, à queue courte, à peine plus gros qu’un moineau; comme une perdrix ou une caille minuscule, mais seulement de loin apparentées. Brun avec des stries squameuses au-dessus, des barres noires étendues sur la poitrine (plus étendues chez la femelle) et des flancs fauves riches. Jambes bleu-gris riches, contrairement à de nombreuses autres turnix. Extrêmement difficile à détecter, se déplaçant de manière invisible dans une végétation dense de mauvaises herbes dans les champs, les lisières de forêt et les terres agricoles. Il a un vol vrombissant, montrant un contraste entre les plumes de vol sombres et les couvertures plus pâles.

FAISANS

L’Inde abrite 17 des 50 espèces de faisans trouvées dans le monde. Les espèces indiennes comprennent le magnifique paon bleu, l’oiseau national de l’Inde et le très polyvalent Coq Bankiva, l’ancêtre de tous les oiseaux domestiques et de loin l’oiseau le plus utile de l’histoire de l’humanité. Les autres belles espèces comprennent le charmant lophophore resplendissant, l’oiseau aux neuf couleurs, le Faisan Leucomèle et quelques tragopans. L’Inde est sans aucun doute le pays le plus riche en espèces de faisans, en dehors de la Chine. Parmi toutes les especes que l’on peut y trouver:

Le Paon Bleu vit dans les forêts et le long des rivières, ainsi qu’en bordure des grandes clairières dans les régions chaudes et humides; dans les montagnes du sud de l’Inde, il habite les forêts humides tropicales dont les arbres et les buissons sont clairsemés, jusqu’à une altitude de 2 000 mètres. De tous les galliformes, le paon bleu est celui dont les couleurs sont les plus spectaculaires. Le plumage du mâle est particulièrement brillant. La tête, le cou et la poitrine sont bleu-vert et violet avec des reflets métalliques.

Le Coq Bankiva est l’ancêtre sauvage de notre coq domestique. Il habite les forêts, les broussailles et les champs jusqu’à 1500 mètres d’altitude au bord de l’Himalaya. Il existe 5 sous-espèces de Bankivas dont le coq doré. Elles sont assez différentes les unes des autres mais faciles à distinguer à l’état adulte. Son régime alimentaire est mixte. D’une part : insectes, vers, mollusques ; d’autre part graines (maïs, soja et toutes sortes de grains trouvés à terre) et fruits. Les Coqs sauvages ont été plus importants pour l’homme qu’aucun autre oiseau, ayant par leur domestication, énormément contribué à son évolution. Au fil des siècles…Le poulet domestique actuel descend sans doute du coq doré (Gallus, gallus). L’influence d’autres membres sauvages de l’ordre des galliformes ne peut être entièrement exclue, mais on sait désormais que le coq doré est l’ancêtre capital. Les Bankivas sont grégaires, ils se réunissent en bandes et restent ensemble longtemps. Les coqs sont néanmoins très territoriaux une bonne partie de l’année.

Le Coq de Sonnerat est un coq sauvage, qui vit en Inde. C’est un cousin du coq bankiva, l’espèce dont sont issus tous les poulets domestiques. Des chercheurs ont même montré que certains poulets domestiques seraient en fait les descendants, non pas du coq bankiva, mais d’un hybride entre le coq bankiva et le coq de Sonnerat. Il est endémique du sud et de l’ouest de l’Inde et semble adapté à une multiplicité d’environnements, des forêts secondaires sèches d’arbres à feuilles caduques jusqu’aux peuplements humides d’arbres à feuilles persistantes. Toutefois, il est surtout commun dans les jungles mixtes de bambous, à la lisière des villages, à proximité des champs cultivés, dans les friches abandonnées et les plantations négligées. Cette espèce fréquente les paysages de collines basses interrompues mais également les zones montagneuses jusqu’à 2400 mètres d’altitude . Au sud de l’Inde, on peut le trouver à proximité du littoral . Au nord, son aire jouxte directement celle du coq de Bankiva qui partage sensiblement le même habitat, avec la réserve toutefois que celui du sonnerat est plus ouvert et légèrement plus rocheux. Le plumage plus gris des mâles semble d’ailleurs en parfaite harmonie avec l’arrière-plan rocailleux. Quand il est dans la végétation, les coqs de Sonnerat semblent préférer les zones couvertes de broussailles, de petits arbres et d’euphorbias disséminés dans des clairières herbeuses.

Le Faisan Leucomèle doit son nom à la juxtaposition de deux mots grecs : leucos (blanc) et melanos (noir) mais est également appelé le faisant huppé ou kalij comme son nom anglais. Les neufs sous-espèces sont caractérisées par un agencement assez différent mais constant de ces deux couleurs. Les variations sont considérables entre les races. Les kalijs de l’Ouest (connus en captivité sous le nom de faisans bleus de l’Himalaya) possèdent un plumage qui a des reflets ou des teintes bleus. Les kalijs de l’Est (connus également sous le nom de kalijs gris) ont de nombreuses stries et vermiculures qui les font ressembler beaucoup aux faisans argentés à la famille desquels on les rattache parfois. Le mâle adulte a les parties supérieures et la queue blanches, finement striées de noir. Les parties inférieures sont bleu-noir. Le cou est d’un blanc pur sur le dessus et bleu-noir en dessous. Sur la tête, la face nue et les caroncules sont écarlates. Le mâle a une crête bleu-noir sur l’arrière de la calotte dont les plumes allongées s’étendent sur l’arrière du cou. Le bec robuste est blanchâtre. Les yeux sont brun-roux. Les pattes et les doigts sont rouges. Chaque patte porte un ergot à l’arrière.

Le Faisan de Wallich est unique en son genre, il n’existe aucune sous-espèce. Ce fait est confirmé par tous les auteurs qui l’on décrit, ils confirment que le genre Catreus ne comprend qu’une seule espèce. De chaque côté de la tête, il arbore une marque rouge assez développée autour de l’oeil. Son plumage est brun avec cependant le dos le croupion et les couvertures de la queue brun jaunâtre. La femelle ressemble assez au mâle, bien que plus terne. Mâle et femelle sont porteurs d’une petite huppe. Les deux sexes sont bruyants, et leurs cris ressemblent à celui des Hokis, « Cher-a-per, cher-a-per, cher, chéria, chéria » mais ils restent néanmoins des Wallich. Ils émettent d’autres cris comme par exemple, un léger « Waak-waak » quand ils sont à leur aise, ou également un « tok-tok  » lorsqu’ils prennent la fuite, dérangés par un intrus ou un prédateur. Le Wallich habite dans les longs et étroits territoires de l’Himalaya à partir du Cachemire occidental jusqu’au Népal et Sikkim. Les hauteurs où il vit, atteignent de 1 500 à 3 000 m ; couvertes de forêts de pins et de prairies. Certains Wallich ont choisi de vivre dans la partie orientale de l’Himalaya, région aux reliefs et versants abrupts, couverts de hautes herbes et de quelques arbres. D’autres vivent dans la partie occidentale, couverte de forêts de pins, et un peu plus haut, dans les prairies.

Le Faisan de Hume se caractérise par des caroncules rouges autour des yeux comme la plupart de ses cousins à longue queue . Chez le mâle, les plumes du bas du dos et du croupion sont bleues bordées de blanc, dessinant des formes d’écailles. La queue est noir et châtain. Le haut du dos et les flancs se colorent d’un riche brun rouge; les ailes sont décorées de quatre bandes : trois blanches et une d’un bleu intense. La tête est brun olive et le cou et la poitrine prennent une teinte bleu foncé. La femelle, plus petite, porte un plumage chamois et brun; les plumes du haut du dos sont bordées de blanc et de noir comme chez le mâle. En Inde, on ne le trouve que dans le Nord-Est (Nagaland, Manipur et Mizoram) mais les observations sont extrêmement rares. À l’état sauvage, il fréquente les pentes escarpées et dort, haut perché, dans les arbres de forêts mixtes.

L’Éperonnier Chinquis doit son nom à la présence, chez le mâle, de deux éperons sur la face postérieure du tarse. Le mâle est reconnaissable à son plumage brun-gris finement moucheté de gris sombre, de blanc et de chamois. En outre, il a la particularité de posséder des ocelles de coloris métallique sur le plumage qui rappellent un peu celles du paon.

Meilleur endroit pour trouver l’Éperonnier chinquis en Inde: Pakke Tiger Reserve et Dehing Patkai Wildlife Sanctuary en Arunachal Pradesh

L’Ithagine Ensanglantée fait partie de la famille des phasianidés mais est plus proche de la perdrix. Les mâles sont gris argenté avec de larges stries pâles sur tout le corps. La tête , la queue, la poitrine sont teintées de cramoisi lui donnant son nom. La femelle est brun chaud avec un visage orange. Les deux sexes ont une petite tête avec une crête faible parfois soulevée. Habituellement vu en petits groupes en hiver et par paires ou individuellement en été. C’est l’oiseau emblème du Sikkim mais on le trouve également au Népal, au Bhoutan et au sud du Tibet. Elle vit entre 3000 et 4500 mètres d’altitude lors de la belle saison et elle descend vers 2000 mètres quand le mauvais temps arrive. Elle habite les forêts de conifères mais aussi mixtes, à la limite des neiges et les régions de rhododendrons. Elle vit principalement au sol. Elle ne se perche que la nuit pour se protéger des prédateurs que sont les renards et les martres. Le jour, elle doit aussi se cacher des rapaces.

Meilleur endroit pour trouver l’Ithagine Ensanglantée en Inde: le Sela Pass en Arunachal Pradesh

L’Eulophe Koklass vit dans les forêts de montagne entre 1200 et 4500 mètres d’altitude dans l’Himalaya. Les mâles ont un corps à plumes argentées, une bande de poitrine marron, une tache blanche sur le cou et une tête vert foncé surmontée d’une longue crête qui, une fois dressée, lui donne le profil d’un lapin surpris. Les femelles sont brun strié avec une version fanée de la tache blanche et de la bande de poitrine du mâle; remarquez sa crête courte, son sourcil chamoisé, sa gorge blanche bordée de noir. Le nom de faisan de koklass vient de son cri le plus fréquent. Sa nourriture variée comprend davantage d’insectes que celle des autres faisans. Il est tout de même majoritairement végétarien et il consomme des baies, des bourgeons, des pousses de jeunes arbustes, des fleurs et toutes sortes de végétaux typiques de la montagne.

LOPHOPHORES

Plus grands que le Coq domestique, les lophophores sont des oiseaux des forêts de montagne et des prairies alpines de l’Himalaya et des chaînes du Myanmar et de Chine. Moins connus que leurs voisins lointains, les paons, il sont rares et connus surtout des populations locales. En Inde vivent deux des trois espèces connues, le Lophophore resplendissant (Lophophorus impejanus) et le Lophophore de Sclater (Lophophorus sclateri).

Le Lophophore Resplendissant est un oiseau hors du commun, que ce soit par ses formes trapues, par son bec très fort, ses pattes robustes, sa queue courte, large et plate, mais encore par sa démarche typique à petits pas brusques. Le male possède un plumage multicolore à reflets métalliques presque irréels. On le surnomme l’oiseau aux 9 couleurs. Il est si beau qu’il accroche immédiatement le regard. Il vit dans l’Himalaya entre 2’000 et 4’500m d’altitude, mais c’est surtout dans les forêts de bouleaux et de conifères proches de la limite des arbres qu’on le rencontre. Il vit au Nord du Pakistan, au Nord de l’Inde, au Sud de la Chine, au Népal et au Bhoutan. Il reste peut-être une population au Nord-Est de l’Afghanistan, mais cela reste à confirmer.

Meilleur endroit pour trouver le Lophophore Resplendissant en Inde: Chopta en Uttarakhand

Le Lophophore de Sclater est présent dans l’extrême nord-est de l’Inde en Arunachal Pradesh. Son aire de distribution se prolonge, au nord, vers l’extrême sud-est du Tibet et, à l’est, dans le nord et l’ouest du Yunnan, et dans le nord-est du Myanmar. Il existait 2 sous-espèces reconnues mais en 1998, lors d’une expédition en Arunachal Pradesh à la frontière indo-chinoise, Suresh Kumar du Wildlife Institute of India, a mis en évidence l’existence d’un nouveau lophophore appelé Lophophore à queue blanche, qui semble être en fait une sous-espèce du Lophophore de Sclater qui a une bande orange sur la queue. La sous-espèce L. s. sclateri se trouve au Tibet, au Myanmar et dans l’État de l’Arunachal Pradesh en Inde. L. s. arunachalensis se trouve dans l’état de l’Arunachal Pradesh en Inde. La sous-espèce L. s. orientalis est distribué au Myanmar et en Chine. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a catégorisé et évalué ces espèces d’oiseaux et les a classées comme «vulnérables».

C’est un oiseau de taille moyenne, mesurant de 60 à 70 cm de long et pesant de 2000 à 2500 grammes. Le mâle est plus grand que la femelle. Ces oiseaux ont des plumes blanches sur le bas du dos et la croupe. Le plumage des parties supérieures est irisé vert violacé, vert métallique, bleu, violet et noir. La couronne courte et bouclée est vert métallique. Le bec est de couleur crème à orange clair. La femelle est brun foncé, avec une gorge et la pointe de la queue blanc.

Il habite les forêts montagneuses de conifères et de bambous de l’est de l’Himalaya, à des altitudes de 2 500 à 4 200 mètres. Ils se nourrissent de tubercules, de racines, de bulbes, d’arthropodes, de rongeurs, de graines et de fleurs. Leur nid peut contenir de trois à cinq œufs.

Meilleur endroit pour trouver le Lophophore de Sclater en Inde: Sela Pass et Mishmi Hills en Arunachal Pradesh

GALLOPERDRIX

Les Galloperdrix ont des caractères communs aux faisans et aux perdrix; ils ont les couleurs vives des premiers et se rapprochent des secondes par des formes plus trapues et des habitudes plus terrestres. Ils ont les plumes étroites, plus ou moins lancéolées. Parmi les 3 espèces de galloperdrix, 2 se trouvent en Inde.

La Galloperdrix Rouge est égèrement plus petit qu’un poulet domestique, mais plus long et de couleur rougeâtre. Les femelles ont plus de barres sur les parties supérieures que les mâles. C’est un oiseau des forêts sèches et humides ainsi que des villages bien boisés. Les mâles ont un cri distinctif, répété rapidement «k-r-r-r-kwek, kr-kr-kwek, kr-kr-kwek», souvent délivré le matin et le soir. Elle se nourrit dans les sous-bois et est généralement discrète, mais souvent vu traverser des routes ou marcher sur des sentiers par paires ou en petits groupes. Les oiseaux du nord de l’Inde sont plus gris chamoisé tandis que les oiseaux du sud de l’Inde sont plus foncés.

La Galloperdrix Lunulée fréquente des zones rocheuses et arides où elle peut trouver des crêtes arides au milieu d’un vaste environnement de buissons épineux tels que les acacias et les mimosas. On la trouve principalement au-dessous de 1000 mètres d’alltitude. Elle marque une préférence pour les terrains plus secs que la galloperdrix rouge. Elle est endémique du subcontinent indien. Son aire s’étend d’Ouest en Est du Rajasthan jusqu’au Bengale Occidental. Elle se poursuit vers le sud sur l’ensemble de la péninsule hormis le littoral. La limite Nord de son territoire est marquée par de nombreuses rivières : la Sindh au Madhya Pradesh, la Yamuna et le Gange. Son aire de distribution chevauche celle de la galloperdrix rouge mais leurs habitats sont assez différents.

TRAGOPANS

Le Tragopan de Hastings est une espèce typique de la montagne hymalayenne. On le trouve au Pakistan (provinces du Nord) et en Inde (Cachemire, Himachal Pradesh, Uttarrakhand). Le mâle a un capuchon noir, une crête rouge retombant sur la nuque, une zone de peau nue d’un rouge lumineux qui recouvre le visage. Le bec est noir avec une extrémité corne, les joues bleu-vert. Deux petites cornes bleues encadrent la calotte noire. Le dessus, comprenant également les ailes et les tertiaires, est finement vermiculé de chamois-gris et de noir, avec des larges ocelles blanches et rondes sur les bordures noir foncé. Le cou est rouge. La queue est mouchetée de chamois et de noir, avec des bandes noires irrégulières à son extrémité. La gorge nue est bleu foncé, prolongée par une bavette rouge vif qui couvre le haut de la poitrine. Ce n’est pas une espèce très grégaire. La plupart du temps, cet oiseau se regroupe en couple isolé au printemps et par petits groupes en hiver. Pendant la saison d’hivernage, alors qu’il est en quète de nourriture, il n’est pas rare de la retrouver au sein de petits groupes mixtes comprenant des eulophes koklass, des lophophores resplendissants, des faisans kalij ou même des faisans de Wallich.

Meilleur endroit pour trouver le Tragopan de Hastings en Inde: Great Himalaya National Park en Himachal Pradesh

Le Tragopan Satyre est un oiseau de haute montagne qui vit à une altitude que l’on peut estimer entre 3 000 et 4 500 mètres dans l’Himalaya Indien et au Bhoutan. Pendant l’hivernage, il redescend vers les 2000 mètres. Chez les mâles, le dos et les ailes sont bruns, tapissées de petites taches blanches cerclées de noir . La tête est bleu-noir et rouge, le cou rouge. Le bec est court, une petite corne bleue pointe de chaque côté de la tête. Le dessous du corps est rouge avec de larges taches blanches rondes. Dans la continuité du dos, la queue est brune avec une extrémité noire. Les pattes, robustes et rosées, sont dotées d’un éperon. Les femelles présentent un ensemble marron avec des rayures ocres et des marbures noirâtres Leur queue est brun-roux avec des barres noires et chamois. Il vit en couple isolé. Dans le milieu sauvage, il affiche une comportement timide et très circonspect.

Meilleur endroit pour trouver le Tragopan de Hastings: le Bhoutan

Le Tragopan de Blyth est le plus grand des tragopans et le mâle est brillamment bigarré. La peau nue faciale est jaune vif; une large bande noire parcourt le visage de la base du bec jusqu’au capuchon. Une autre bande noire se développe en arrière des yeux. Les repaires favoris du tragopan de Blyth sont constitués par la forêt subtropicale d’âge mûr, la forêt tempérée de feuillus et les vallées boisées du Nord-Est de l’Himalaya et leurs régions périphériques. A l’intérieur de cet habitat, il accorde une préférence certaine aux sous-bois denses de bambous.

Meilleur endroit pour trouver le Tragopan de Hastings en Inde: Eaglenest Wildlife Sanctuary en Arunachal Pradesh

Le Tragopan de Temminck fréquente les forêts d’altitude et les grands massifs montagneux jusqu’à 4 000 mètres. . Il a une préférence très marquée pour certaines essences notamment les massifs de bambous et les rhododenrons. Le mâle est paré de couleurs extravagantes et son type de coloration rappelle beaucoup celui du Tragopan Satyr : la huppe , le cou et le dos sont rouges avec des points gris entourés de noir. La queue est partiellement beige avec une bande terminale noire. Le dessous est rouge, frappé de taches arrondies grises. Le menton et la peau nue de la face sont bleu-vif, avec une caroncule bleu foncé. Enfin, le reste de la tête, directement en contact avec le cou, est noir. La femelle affiche un mélange de teintes noires, brunes et grises plus discrètes qui forment un excellent camouflage.

Meilleur endroit pour trouver le Tragopan de Temminck en Inde: Eaglenest Wildlife Sanctuary en Arunachal Pradesh