Les Martins-Pêcheurs & Martins-Chasseurs de l’Inde

Les Martins-Pêcheurs & Martins-Chasseurs de l’Inde

Il existe 12 espèces de martins dans le sous-continent indien, ces beaux oiseaux sont l’un des sujets les plus fascinants de la photographie animalière.

Ils sont très territoriaux et choisiront une zone privilégiée en fonction des sources de nourriture, des arbres perchoirs souhaitables et des sites de repos sûrs. Comme la plupart des oiseaux, ils chassent le matin et le soir. Si le temps est plus frais, ils chasseront également à la mi-journée.

Ils empalent souvent leur proie, avec le bec fermé ou ouvert, selon la taille de la proie ; puis ils la frapperont sur le sol ou une branche pour briser les os.

La propreté est importante pour les martins-pêcheurs ; ils plongeront dans l’eau pour se baigner, puis voleront jusqu’à un perchoir pour se lisser et sécher leurs plumes au soleil. Certains vont même se nettoyer la tête avec leurs ailes. Ils utiliseront une branche pour nettoyer leur bec, les gardant en excellent état en les grattant d’avant en arrière comme on aiguise un couteau.

Le Martin-Pêcheur Gurial (Pelargopsis capensis) est un martin-pêcheur arboricole largement mais peu répandu dans l’Asie du Sud tropicale, de l’Inde et du Sri Lanka à l’Indonésie. Ce martin-pêcheur est essentiellement résident dans toute son aire de répartition.

C’est une espèce d’une variété d’habitats bien boisés près des lacs, des rivières ou des côtes.

La durée de vie moyenne du martin-pêcheur est de deux ans.

C’est un très grand martin-pêcheur de 35 cm de long. L’adulte a le dos vert, les ailes et la queue bleues et la tête grise. Ses parties inférieures et son cou sont chamois. Le très gros bec et les pattes sont rouge vif. Son vol est laborieux et battant, mais direct. Le mâle et la femelle se ressemblent.

Il y a 15 sous-espèces, dont le plumage diffère pour la plupart, mais P. c. gigantea des îles Sulu a la tête, le cou et les parties inférieures blancs.

L’appel de ce martin-pêcheur bruyant est un peer-por-por bas et de grande envergure répété toutes les 5 secondes environ ainsi qu’un caquetage ke-ke-ke-ke-ke-ke.

Il se perche tranquillement en cherchant de la nourriture et est souvent discret malgré sa taille. Il est territorial et chassera les aigles et autres grands prédateurs.

Cette espèce chasse les grenouilles, les crabes, les rongeurs et les jeunes oiseaux ; mais ce sont surtout des mangeurs de poissons. Comme les autres martins-pêcheurs, il est capable de planer au-dessus de l’eau tout en cherchant du poisson. Leur poids corporel élevé leur donne suffisamment de puissance pour fondre rapidement sur un poisson proche de la surface de l’eau. Une famille moyenne de 6 martins-pêcheurs mange jusqu’à 100 poissons par jour !

Il creuse son nid au bord d’une rivière, dans un arbre en décomposition ou dans une termitière arborescente. Une couvée moyenne est constituée de deux à cinq œufs blancs ronds.

Le Martin-Chasseur à Ailes Brunes (Pelargopsis amauroptera) se trouve sur la côte de la baie du Bengale en Inde, au Bangladesh, au Myanmar, en Thaïlande et dans la péninsule malaise. En Inde, il est réparti dans les États d’Odisha et du Bengale Occidental. Le delta de l’Ayeyarwady et les Sundarbans sont les principaux habitats.

Il dépend modérément de la forêt et se trouve à une altitude de 0 à 100 m. Il habite diverses forêts de mangroves et écosystèmes de zones humides. Il habite aussi les vasières intertidales marines, les marais salants, le littoral rocheux intertidal marin, les mares intertidales marines, les criques saumâtres et les estuaires peu profonds. Parfois, il habite les zones humides d’eau douce intérieures.

C’est un grand oiseau arboricole, mesurant 35 cm de long et pesant environ 160 grammes. Il a la tête, la nuque, la gorge et les parties inférieures oranges. Le bec et les pattes sont rouges. Le bout du bec est gris pâle. Les iris sont gris brunâtre foncé. Le dos, les ailes et la queue sont noir brunâtre et le croupion est bleu. La queue est courte. Son appel est un « chak-chak » dur, caquetant et répété.

Son régime alimentaire est principalement composé de crabes, de poissons, de crevettes et de grenouilles. C’est un chasseur qui scrute et attend, se perchant tranquillement tout en cherchant sa nourriture. Il plonge sur sa proie depuis le perchoir et l’attrape avec le bec.

Sa saison de reproduction se déroule en mars et avril en Inde. Il est très territorial et chassera les aigles et autres grands prédateurs. Il est monogame et les deux parents couvent les œufs et nourrissent les poussins.

Il creuse son nids dans un banc de boue de rivière. Le nid est un terrier de 30 à 60 cm de long et d’environ 10 cm de large, se terminant par une chambre d’incubation spacieuse. La couvée contient de deux à cinq œufs ronds blancs. Les poussins sont aveugles et manquent de plumes à l’éclosion.

C’est un oiseau résident non migrateur. Après la reproduction, les jeunes peuvent se disperser et s’établir dans de nouveaux endroits de l’aire de répartition. Ils peuvent effectuer des déplacements locaux pour se nourrir et se reproduire dans leur aire de répartition.

La taille de sa population mondiale n’a pas été quantifiée. La taille globale de la population de cette espèce est considérée comme en baisse. Dans toute son aire de répartition, il est signalé comme étant rare à assez commun. La durée de génération est de 5,7 ans. La taille de son aire de répartiton est d’environ 992 000 km². Il approche du seuil de vulnérabilité selon le critère de la taille de l’aire de répartition, selon le critère de la tendance de la population et également selon le critère de la taille de la population. Le défrichement et la dégradation en cours des mangroves sont la principale menace qui peut mettre en danger la survie de cette espèce.

Le Martin-Pêcheur Violet (Halcyon coromanda) est largement répandu en Asie de l’Est et du Sud-Est, allant de la Corée du Sud et du Japon au nord, au sud des Philippines jusqu’aux îles de la Sonde et à l’ouest jusqu’en Chine et en Inde. Son nom scientifique rappelle la côte de Coromandel en Inde.

Il est migrateur, les oiseaux de la partie nord de l’aire de répartition migrant vers le sud jusqu’à Bornéo pendant l’hiver. Localement commun dans le sud de son aire de répartition, il est rare au Japon, où il est très recherché par les ornithologues. Il habite les zones boisées des zones tempérées aux zones tropicales, souvent dans les jungles épaisses et les forêts tropicales.

En raison de sa préférence pour les zones fortement boisées, son cri haut et descendant est plus souvent entendu que l’oiseau lui-même est vu, et ce oiseau voyage généralement seul ou en couple.

Atteignant environ 25 cm, il a un très grand bec rouge vif et des pattes tout aussi rouges. Le corps est rouge rouille, tirant généralement vers le violet sur la queue. Il y a peu de dimorphisme sexuel bien que certaines sources affirment que les oiseaux mâles ont un plumage un peu plus brillant.

Il se nourrit généralement de poissons, de crustacés et de gros insectes, bien que dans les zones avec moins d’eau courante, ils soient connus pour prendre des grenouilles et d’autres amphibiens.

Le Martin-Chasseur de Smyrne (Halcyon smyrnensis) est l’espèce de martin la plus fréquemment observée dans le sous-continent indien. Il est largement répandu en Eurasie de la Bulgarie, de la Turquie, de l’est à l’Asie du Sud jusqu’aux Philippines.

C’est un résident sur une grande partie de son aire de répartition, bien que certaines populations puissent effectuer des déplacements sur de courtes distances. On le trouve souvent loin de l’eau où il se nourrit d’un large éventail de proies qui comprennent de petits reptiles, des amphibiens, des crabes, des petits rongeurs et même des oiseaux. Pendant la saison de reproduction, ils crient bruyamment le matin depuis des perchoirs bien en vue, y compris le sommet des bâtiments dans les zones urbaines ou sur des câbles.

C’est un grand martin-chasseur de 28 cm de long. L’adulte a le dos, les ailes et la queue bleu vif. Sa tête, ses épaules, ses flancs et le bas du ventre sont châtains, et la gorge et la poitrine sont blanches. Le gros bec et les pattes sont rouge vif. Les mâles et les femelles se ressemblent, mais les juvéniles sont une version plus terne de l’adulte.

Son vol est rapide et direct, les ailes courtes et arrondies vrombissant. En vol, de grandes taches blanches sont visibles sur les ailes bleues et noires.

Le Martin-Chasseur à Coiffe Noire (Halcyon pileata) est largement répandu en Asie tropicale, de l’Inde à l’est jusqu’à la Chine, la Corée et l’Asie du Sud-Est.

Les populations le plus au nord sont résidentes sur une grande partie de leur aire de répartition, mais les populations du nord sont migratrices et l’aire d’hivernage s’étend jusqu’au Sri Lanka, en Thaïlande, à Bornéo et à Java.

C’est une espèce commune sur les eaux côtières en particulier dans les mangroves. Bien que facilement dérangé, il se perche bien en évidence sur des fils ou d’autres perchoirs exposés.

C’est un grand martin-pêcheur de 28 cm de long. L’adulte a le dos bleu-violet, la tête et les épaules noires, le cou et la gorge blancs et les parties inférieures rousses. Le gros bec et les pattes sont rouge vif. En vol, de grandes taches blanches sont visibles sur les ailes bleues et noires. Les mâles et les femelles se ressemblent, mais les jeunes sont une version plus terne de l’adulte.

Son vol est rapide et direct, les ailes courtes et arrondies vrombissant. L’appel de ce martin-pêcheur est un caquetant ki-ki-ki-ki-ki.

Cette espèce chasse principalement les gros insectes, mais les oiseaux côtiers capturent également des poissons et des grenouilles.

Le nid est un tunnel dans un talus de terre. Une seule couvée de 4 à 5 œufs blancs ronds est typique.

Le Martin-Chasseur à Collier Blanc (Todiramphus chloris) a une large aire de répartiton s’étendant de la mer Rouge à travers l’Asie du Sud et l’Australasie jusqu’à la Polynésie. Il habite aussi les côtes du nord et du nord-est de l’Australie.

On le trouve le plus souvent dans les zones côtières, en particulier dans les mangroves. Il habite également les terres agricoles, les forêts claires, les prairies et les jardins. Dans certaines parties de son aire de répartition, en particulier sur les îles, il peut être vu plus à l’intérieur des terres, allant dans les forêts ou dans les zones montagneuses.

On le voit souvent se percher bien en vue sur des câbles, des rochers ou des branches nues.

Ce petit oiseau aux couleurs vives possède des ailes, une queue et une tête bleu foncé ou vert. La tête est rayée et le bec est très solide. La coloration de la femelle n’est pas aussi brillante que celle du mâle. Les femelles ont tendance à être plus vertes que les mâles. Les jeunes sont plus ternes que les adultes avec des marques sombres écailleuses sur le cou et la poitrine.

C’est un martin-pêcheur de taille moyenne, mesurant de 22 à 29 cm de long (y compris la queue) et pesant environ 51 à 90 grammes.

Le plumage varie du bleu au vert sur le dessus tandis que les parties inférieures peuvent être blanches ou chamois. Il a un collier blanc autour du cou, donnant son nom aux oiseaux. Le grand bec est noir avec une base jaune pâle jusqu’à la mandibule inférieure.

Son corps est inhabituellement configuré. Tous les martins-pêcheurs sont connus pour leur corps trapu, leur grosse tête et leur long bec épais et pointu. Chez cette espèce qui plonge pour le poisson, le bec est généralement plus long et plus comprimé ; chez ceux qui chassent leurs proies sur terre, il est plus court et plus large. Le bec semble disproportionné par rapport au reste du corps, mais il est conçu pour empaler et capturer ses proies. Ses pattes sont courtes et sa queue large et robuste. Ses pattes puissantes le soutient lorsqu’il se perche sur les branches.

Il a une variété d’appels qui varient géographiquement. L’appel le plus typique est fort, dur et métallique et est répété plusieurs fois.

Il se nourrit principalement de petits crabes trouvés dans les régions côtières; mais prendra également d’autres animaux, y compris des insectes, des vers, des escargots, des crevettes, des grenouilles, des lézards et des petits poissons. Les restes indigestes sont régurgités sous forme de pellets.

Il se perche presque immobile pendant de longues périodes en attendant une proie.

Il niche généralement dans un trou, qui peut être une cavité d’arbres naturelles ou un terrier creusé par le couple dans un arbre pourri, une termitière ou un banc de terre. Il occupera également d’anciens trous de pics.

La femelle pond généralement de deux à sept œufs arrondis blanchâtres, qui sont placés directement sur le sol du terrier sans aucun matériau de nidification utilisé. Les deux parents participent à l’incubation des œufs et à l’alimentation des poussins. Les jeunes oiseaux quittent le nid environ 44 jours après l’éclosion. Deux couvées sont souvent élevées par an.

Les jeunes grandissent vite. Après l’éclosion, ils sont nidicoles (sans défense, sans plumes ni duvet) et dépendent de leurs parents pour les soins et l’alimentation. Mais bientôt les jeunes sont capables de se diriger vers l’entrée du tunnel où ils attendent que les adultes les nourrissent. Finalement, ils sont nourris sur un perchoir près de l’entrée. L’envol peut durer de quelques jours à quelques semaines. Après cela, les jeunes seront indépendants.

Le Martin-Pêcheur Pourpré (Ceyx erithaca) est la plus petite espèce de martin-pêcheur n’étant que légèrement plus grand qu’un colibri. Comme les autres martins-pêcheurs, il est de couleur vive, avec un bec large et puissant.

Il est endémique dans une grande partie de l’Asie du Sud-Est, du sud de la Chine et du sous-continent indien. On le trouve au Bangladesh, au Bhoutan, au Brunei, au Cambodge, en Inde, en Indonésie, au Laos, en Malaisie, au Myanmar, à Singapour, au Sri Lanka, en Thaïlande et au Vietnam. Son habitat préféré comprend des zones comprenant de petits ruisseaux dans des forêts de plaine densément ombragées.

Ce martin-pêcheur aux couleurs arc-en-ciel populairement connu sous le nom d’ODKF (Oriental Dwarf Kingfisher) et également connu sous le nom de « Jewel of the Konkan » parmi les ornithologues amateurs. Il est le plus coloré de toutes les espèces de martin-pêcheur, mesurant seulement entre 13 et 14 cm de long, y compris le bec et la queue ; et pèse environ 14 g.

Il est facilement reconnaissable à sa couronne bleu vif avec un lavis violet sur les côtés de sa tête autrement orange. Le plumage supérieur est noir bleuté avec des lignes bleues brillantes. La gorge est blanche avec des lignes de couleur orange vif dans le bas. Le sous-plume est d’un jaune orangé brillant. Le bec et les pattes sont rouge orangé. Le mâle et la femelle se ressemblent. Le plumage juvénile est moins coloré.

Comme les autres espèces de martin-pêcheur, il chasse depuis un perchoir. Cependant, au lieu de poisson (le régime alimentaire typique du martin-pêcheur), il se nourrit principalement d’insectes, ainsi que de petits lézards ou de grenouilles, si l’occasion se présente. Avant de manger des lézards ou des grenouilles, il les tue en les tenant dans le bec et en les frappant continuellement contre une pierre ou une souche d’arbre.

Dans le sud-ouest de l’Inde, ils commencent à se reproduire en juin – avec le début de la mousson du sud-ouest. Dans d’autres régions, leur saison de reproduction s’étend d’octobre à décembre.

Le nid est un tunnel horizontal ou un terrier sur une rive jusqu’à un mètre de longueur. Les nids sont construits par le mâle et la femelle. Ils creuseront à tour de rôle un tunnel avec leurs pattes, puis ils creuseront une chambre étroite au bout du tunnel dans laquelle la femelle pondra ses œufs. Le couple passera entre trois et sept jours pour creuser le tunnel. Certains oiseaux attaquent leurs chantiers avec une telle force qu’ils se sont mortellement blessés en volant dans les tunnels. Les nids construits dans un sol dur et moins pénétrable auront des tunnels plus courts que ceux creusés dans le sable ou le sol meuble.

La couvée se compose généralement de 3 à 6 œufs, qui sont couvés par le mâle et la femelle pendant environ 17 jours. Les poussins sont nourris avec des geckos, des scinques, des escargots, des grenouilles, des grillons et des libellules.

Les nouveau-nés sont nidicoles (sans duvet, aveugles et impuissants) et ils nécessitent des soins et une alimentation de la part des parents, qui apportent la nourriture dans la chambre de nidification et les gardent au chaud. Cependant, les oisillons grandissent rapidement et bientôt ils sont capables de se déplacer vers l’entrée du tunnel où ils rencontrent les adultes et attendent d’être nourris. Finalement, ils sont nourris sur un perchoir près de l’entrée. L’envol peut durer de quelques jours à quelques semaines. Après cela, les poussins seront seuls et se nourriront. Le jeune prend son envol (quitte le nid) vers l’âge de 20 jours. Une deuxième couvée peut être élevée si la première tentative de nidification a échoué.

Le Martin-Pêcheur Ménintine (Alcedo meninting) se trouve en Asie du Sud et du Sud-Est. On le trouve près des mares et des ruisseaux dans la forêt dense sempervirente, située à moins de 1000 m d’altitude.

La longueur moyenne de ce martin-pêcheur est de 16 cm. Il s’agit d’un petit martin-pêcheur presque identique au martin-pêcheur commun, Alcedo atthis. Il se distingue du Martin-pêcheur d’Amérique par des couvertures auriculaires bleues (plumes recouvrant les oreilles), des parties supérieures bleu cobalt plus foncées et plus intenses avec des parties inférieures rousses plus riches.

Le jeune a des couvertures auriculaires roux similaires à celles du martin-pêcheur commun; mais il présente généralement des marbrures sur la gorge et le haut de la poitrine qui disparaissent lorsque l’oiseau atteint l’âge adulte.

Le Martin-Pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) a sept sous-espèces reconnues. Ces sous-espèces revendiquent une large distribution à travers l’Europe, l’Asie et l’Afrique du Nord. La race nominative – A. a. atthis – se trouve en Italie. On les trouve également dans le Cap occidental en Afrique du Sud. Dans la majeure partie de son aire de répartition européenne, c’est le seul martin-pêcheur.

Il reste principalement dans son aire de répartition, mais migrera vers des climats plus tempérés par les eaux côtières en hiver. Surtout lorsque les eaux intérieures sont bloquées par les glaces, il peut se déplacer vers les marais intertidaux et le rivage. Il cherchera des sources de nourriture dans les estuaires ou les ports le long des côtes rocheuses.

Dans les régions où les températures sont plus chaudes, il habite les ruisseaux, les rivières, les mangrove, les marécages et les lacs clairs entourés d’une abondante végétation. On le voit souvent se percher dans les branches des arbres qui pendent au-dessus des eaux peu profondes et chasser souvent dans les buissons voisins.

Il préfère habiter un climat tempéré et migrera après la saison de reproduction vers des conditions plus favorables à l’approche du temps froid. Les martins-pêcheurs sont des voyageurs nocturnes, certaines espèces sibériennes parcourant au moins 3 000 km entre leurs sites de reproduction et leurs demeures d’hiver.

n’est pas plus gros qu’un moineau, avec une longueur moyenne d’environ 19 cm et une longueur d’aile de 7,5 cm.

Ses caractéristiques sont typiques de la plupart des martins-pêcheurs : une queue courte, une grosse tête de profil et un long bec robuste.

Les parties supérieures de l’oiseau adulte sont principalement d’un bleu métallique brillant, y compris la tête. Le dos est cobalt et on peut voir des reflets verdâtres sur la tête et les ailes.

Le plumage du dessous est orange. Les couvertures auriculaires (plumes recouvrant les oreilles) et les parties inférieures sont marron chaud, le menton et les côtés du cou blancs. Le bec est noirâtre et orangé rougeâtre à la base. Les pattes sont rouge vif avec une bande bleu foncé. L’oiseau immature a le bec noir.

Les taches auriculaires orange le distinguent de presque toutes les autres sous-espèces.

Ce martin-pêcheur a des perchoirs réguliers à partir desquels il pêche. Il se tient droit, sa queue pointée vers le bas, tombant soudainement avec un éclaboussement et revenant généralement immédiatement au même endroit avec sa proie.

Le vol du Martin-pêcheur est rapide;, les ailes courtes et arrondies vrombissent jusqu’à ce qu’elles apparaissent comme un simple flou. On le voit généralement voler près de l’eau, mais pendant la parade nuptiale, le mâle poursuit la femelle à travers et au-dessus des arbres avec de forts sifflements aigus.

Il vole près de la surface de l’eau à la recherche de nourriture. Les ailes courtes et rondes créent un vrombissement lorsqu’il vole, et on peut apercevoir un éclair bleu brillant dans son dos alors qu’il s’éloigne.

C’est un membre important des écosystèmes puisqu’il est un indicateur de la santé des communautés d’eau douce. L’eau claire et propre fournit des arbres et des arbustes sur les rives pour se percher et suivre les proies; les habitats possédant les sources d’eau de la plus haute qualité permettent également la visibilité la plus favorable et attireront le plus grand nombre d’oiseaux nicheurs. La présence des Martin-pêcheurs dans ces habitats confirme la qualité de l’eau.

Son cri est un sifflement bref et aigu, qui ressemble à un « chee » et qui se répète deux ou trois fois. Lorsqu’il est surpris ou anxieux, il émet un « shrit-it-it » dur.

A partir de février, le mâle a un chant de trilles, une répétition modulée de nombreux sifflements. Il émet également un sifflement à la femelle lorsqu’il la nourrit. Ce sifflement est produit même lorsque son bec est chargé de nourriture, mais il est clair et distinct.

La femelle répondra et sortira du trou de nidification, et pourra voler à sa rencontre, lui prendre le poisson dans les airs et retourner au nid.

Son régime alimentaire se compose de poissons, d’insectes aquatiques et de crustacés, dont des crevettes d’eau douce.

Il plonge pour le poisson, sa nourriture principale, et comme de nombreuses autres espèces de martin-pêcheur, il a également développé les adaptations visuelles nécessaires pour repérer ses proies sous l’eau.

Lorsqu’un martin-pêcheur commun plonge après un repas, il plonge dans l’eau, créant une forme de V avec ses ailes repliées vers l’arrière, et souvent il sera complètement immergé. Il est même connu qu’il plonge dans une couche de glace mince pour capturer un poisson sous la surface !

Les gros poissons sont battus sur une branche ou un caillou; les petits poissons et les insectes sont directement avalés. Le poisson est parfois jeté en l’air, avant d’être avalé la tête la première.

C’est un farouche défenseur de son territoire, tout comme les autres espèces de martins-pêcheurs. Il doit garder le contrôle de son territoire aquatique pour se nourrir, puisqu’il doit manger environ 60 % de son poids corporel chaque jour. Ils combattra un autre martin-pêcheur s’il envahit son territoire, et chacun tentera de maintenir le bec de l’autre sous l’eau.

Oiseau solitaire, il préfère se percher seuls à l’abri d’une végétation prolifique.

Les couples reproducteurs se forment à l’automne, mais chaque oiseau conserve un territoire distinct, généralement d’au moins 1 km de long, mais il peut atteindre jusqu’à 3,5 km de longueur.

Le couple fusionnera leurs territoires au printemps. Quand le mâle courtisera la femelle, il commencera par l’appeler, puis la poursuivra ; plus tard, ils s’engageront dans l’allo-alimentation, suivie de près par la copulation.

Les deux parents creusent le tunnel de nidification le long d’une berge, souvent dans un sol dur. Le tunnel droit et légèrement incliné mesure généralement de 60 à 90 cm de long. Les deux oiseaux creusent, sauf lorsqu’un ancien trou d’un Martin de sable ou d’un Campagnol d’eau est approprié. La plupart s’inclinent vers le haut sur environ trois pieds avant d’atteindre la chambre de nidification.

La femelle pond généralement cinq à sept œufs blancs brillants placés sur une litière d’arêtes de poisson et de granulés dégorgés. Étant donné que les parents ne peuvent pas couver tous les œufs, un ou deux œufs dans la plupart des couvées n’écloront pas. Les deux parents couvent à tour de rôle pendant la journée, mais seule la femelle couve pendant la nuit. Les œufs éclosent en 19 à 20 jours et les poussins nidicoles seront pris en charge par les parents pendant au moins 24 à 25 jours.

Les jeunes sont d’abord sans duvet et vêtus de nombreuses petites plumes bleues. Leur bec est bleu acier et leurs pattes plus claires que celles des adultes. Lorsqu’ils quittent le nid, ils diffèrent peu de leurs parents, sauf que les couleurs sont plus ternes, la tache sur le cou est chamois et les marges grises des plumes de la poitrine donnent un aspect marbré.

Au fur et à mesure qu’ils grandissent, les poussins se rendent à l’entrée du terrier, où l’on peut les voir attendre d’être nourris. Les parents peuvent élever 2 ou 3 couvées par saison. La première couvée est généralement pondue en avril, mais les secondes couvées sont souvent au nid fin juillet.

Le Martin-Pêcheur de Blyth (Alcedo hercules) est probablement le martin-pêcheur le plus secret du sous-continent. Il s’étend sporadiquement du Népal à l’Inde et au Vietnam, principalement le long des petits étangs, des lacs, des rivières et des ruisseaux. Le meilleur endroit en Inde pour le voir est le Pakke Tiger Reserve en Arunachal Pradesh.

C’est un petit oiseau mesurant environ 23 cm de long. Le mâle a les plumes de la tête noires avec des pointes bleu foncé brillantes. Les parties supérieures et les couvertures sus-caudales sont d’un bleu verdâtre foncé. Il y a des taches bleu clair sur les ailes. La gorge et le menton sont blanc chamoisé. La poitrine et l’abdomen sont brun rougeâtre avec des stries blanches éparses. Il y a une tache de cou chamois pâle sur ces martins-pêcheurs.

Le bec est long et très aplati verticalement (comprimé). Le trait distinctif entre le martin-pêcheur mâle et femelle est la couleur du bec. Il est entièrement noir chez les mâles et chez les femelles, il y a une coloration chamois à la base de la mandibule inférieure. Les iris sont noirs. Le lore est noir avec une rayure rougeâtre très pâle au-dessus. Les pattes sont courtes et rouge rosâtre avec quatre doigts sur chaque pied. Leur cri en vol est un son fort « pseet ».

Il dépend modérément de la forêt. Il habite divers écosystèmes à proximité de sources d’eau courante. Il habite les forêts subtropicales et tropicales, les basses terres humides, les zones humides intérieures, les rivières, les ruisseaux, les ruisseaux, les cascades, les vallées et les ravins. Il se trouve également dans les hautes terres avec des altitudes allant jusqu’à 1 200 m.

Son régime alimentaire est principalement composé de poisson. Parfois, il peut attraper des grenouilles. Cependant, des restes d’insectes ont été trouvés dans les nids. Il se perche sur la branche basse d’un arbre ou d’un arbuste surplombant une rivière ou un ruisseau. En repérant un poisson, il plonge dans l’eau pour attraper sa proie. Il peut utiliser le même perchoir à plusieurs reprises pour se percher et avaler le poisson et pour plonger pour attraper sa proie.

Sa saison de reproduction s’étend de mars à juin dans le nord-est de l’Inde avec un pic en avril-mai. Le nid du martin-pêcheur est construit sur la berge de la rivière, par creusement de tunnels. La couvée contient jusqu’à 6 œufs. Les deux parents couvent les œufs à tour de rôle.

C’est un oiseau sédentaire résident. Une dispersion post-reproduction des jeunes a lieu. Ils peuvent effectuer des déplacements locaux pour se nourrir et se reproduire.

La taille de la population mondiale du martin-pêcheur de Blyth (Alcedo hercules) n’a pas été quantifiée. La population en Chine a été estimée en 2009 à moins de 200 oiseaux. La taille globale de la population de martins-pêcheurs est considérée comme en déclin lent. Il y a une perte considérable d’habitats fluviaux. Leur durée de génération est de 4,4 ans. Ces espèces de martins-pêcheurs ont une aire de répartition modérée et une population petite et rare.

Le martin-pêcheur de Blyth s’approche lentement du seuil de vulnérabilité selon le critère de la taille de son aire de répartition, selon le critère de la tendance de la population et également selon le critère de la taille de la population. La déforestation et l’exploitation forestière entraînent une fragmentation des habitats et menacent la survie de cette espèce de martins-pêcheurs.

Le Martin-Pêcheur Tacheté (Megaceryle lugubris) est un très grand martin-pêcheur originaire de certaines régions du sud de l’Asie, s’étendant vers l’est du sous-continent indien vers le Japon. Il forme un complexe d’espèces avec les trois autres espèces de Megaceryle.

Il réside dans l’Himalaya et les contreforts des montagnes du nord de l’Inde, du Bangladesh, du nord de l’Indochine, de l’Asie du Sud-Est et du Japon. Cet oiseau se trouve principalement dans les rivières de montagne et les grandes rivières des contreforts des montagnes.

C’est un très grand martin-pêcheur noir et blanc de 41 à 43 cm avec une crête hirsute. Il a les ailes et la queue uniformément barrées. Il n’a pas de sourcil et a une poitrine tachetée, qui est parfois mêlée de roux.

Le nid est un terrier creusé dans une berge verticale dans une forêt. Il peut être près d’un ruisseau ou d’un ravin ou peut être jusqu’à 1,5 km de l’eau. Le terrier est creusé par le mâle et la femelle à l’aide de leurs pattes et de leur bec. Il mesure 10 à 15 cm de large et 2 à 3 m de long. La couvée de 4 à 7 œufs est couvée uniquement par la femelle. Les oisillons sont nourris par les deux parents pendant environ 40 jours avant de prendre leur envol.

Un déclin a été noté dans le nord-est de la Chine dû à la destruction de l’habitat.

Le Martin-Pêcheur Pie (Ceryle rudis) est le seul membre du genre Ceryle. Il est commun dans toute l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud, de la Turquie à la Chine. Il est résident et la plupart des oiseaux ne migrent pas, à part des mouvements saisonniers.

On estime que le martin-pêcheur pie est le troisième martin-pêcheur le plus commun au monde et c’est un oiseau bruyant, incontournable dans son aire de répartition.

C’est surtout un pêcheur spécialisé, même s’il consomme des crustacés et de gros insectes aquatiques. Il a développé deux stratégies uniques, partagées par aucun autre martin-pêcheur. Il chasse généralement en vol stationnaire au-dessus de l’eau comme certains rapaces et plonge d’abord le bec pour attraper le poisson.

Le Martin-pêcheur pie peut aussi s’occuper de ses proies sans retourner sur un perchoir, et peut, par exemple, attraper un deuxième poisson, ou manger de petites proies en vol. Ces adaptations permettent à ce martin-pêcheur de chasser au-dessus de la mer ou dans des estuaires dépourvus des perchoirs nécessaires aux autres martins-pêcheurs.

Cet oiseau de grande taille (25 cm) est unique, avec son plumage exclusivement noir et blanc. Contrairement à certains martins-pêcheurs, il est assez grégaire et forme de grands dortoirs la nuit. Il peut être facilement apprivoisé.

Son nid est un trou dans un talus, seul ou en colonie, où il pond 3 à 6 œufs blancs. Comme pour tous les martins-pêcheurs, le nid devient vite insalubre.